jeudi 24 juillet 2008

Et journée itou.

Pas de panique: je frétille encore et je suis sorti de la douche depuis un bon moment déjà. Journée bien remplie et qui a tenu ses promesses. D'abord avec le temps, beau et chaud, ou chaud et beau, comme on veut. Ensuite avec les occupations, multiples et variées.

Pour commencer, une prise de sang, afin d'établir ma carte de groupe sanguin. Lorsque j'ai sorti l'autre jour celle que je possède, on m'a regardé, perplexe, en me demandant: "Savez-vous qu'elle date de 1970?". Oui, je le sais. Et alors? Je sais aussi que je date, moi, de plus longtemps encore. Elle n'était plus valable. (Le suis-je moi-même encore?). Ce matin donc, double prise de sang, car il en faut deux pour que la carte soit réglementaire, faites par deux personnes différentes qui, toutes les deux, doivent vérifier mes nom, prénom, date de naissance et adresse. Comme si j'avais déménagé le temps d'une piqûre au bras. Kafka ou Jarry? Sans doute aussi les deux à la fois!

Pour me remettre, petite visite chez le coiffeur. "Qu'est-ce ce qu'on vous fait?" Devine! Il serait plus beau, j'aurai risqué un "Ce que vous voulez!" (je vous ai dit que ce matin, j'étais frétillant) mais il ne m'inspire guère que des conversations de salon de coiffure, c'est à dire des monologues où il tient le premier rôle et me dit pour la dixième fois qu'il connaît Eric Cantonna. Et moi de m'esbaudir! Alors, ce matin, sans l'avoir prémédité, peut-être parce que la coupe serait plus vite faite, peut-être parce que cela faisait longtemps que j'en avais envie, je me suis fait tondre, oui, entièrement, et je suis assez content du résultat. Ce fut à lui de s'esbaudir: "Quel beau crâne vous avez, bien régulier!". C'est toujours ça de pris.

Dix euros plus tard, préparation du pique-nique avec J. Le dernier de la saison, puisqu'il part en vacances dimanche, pour trois semaines. Nous nous installons au même endroit que la fois précédente. Il a son nouvel appareil photos, un bridge, sans doute très performant mais que je trouve assez volumineux.

Allez, on rebondit. Départ pour Miribel et le soleil. Je retrouve Raphaël, un garçon très sympathique avec qui j'aime rire et plaisanter. J'apprends aujourd'hui qu'il est stéphanois, comme moi. Nous devons nous appeler pour courir ensemble. Le temps passe très vite en sa compagnie et il n'engendre pas la mélancolie. Un troisième lascar, stéphanois lui aussi, se joint à notre conversation. Je les quitte à regret pour rejoindre ma mère en fin d'après midi.

Et ce soir, c'était sortie encore. Mais je vous raconterai ça plus en détails dans le billet suivant.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Un beau crâne bien régulier"...? on ne me l'a jamais faite, celle-là... (il faut dire aussi que je ne me suis jamais fait tondre (enfin... complètement)

Voilà que ta note excite ma curiosité : si je me lançais, découvrirais-je que le crâne avec lequel je vis depuis tant d'années est beau ou moche...?

Affaire à suivre...

Calyste a dit…

C'est un risque à prendre! En plus, ça repousse. J'ai longtemps hésité et puis j'ai profité des vacances scolaires.
J'ai pris grand plaisir à tes photos. Il y a plus de dix ans, j'ai fait le même périple, sans Toutou, toutefois. Quelle beauté, l'Egypte! Et quelle gentillesse, les Egyptiens!