mercredi 2 février 2022

Sans elle, l'Italie n'est plus la même.

Ci lascia Monica Vitti, indimenticabile interprete del cinema italiano -  italiani.it
Monica Vitti (1931 - 02 février 2022)

Sans aucun doute, mon actrice italienne préférée, avec Alida Valli et Silvana Mangano. Malgré son âge, l'annonce de sa mort, ce matin à la radio, m'a fichu un coup. Plus sophistiquée que Anna Magnani, moins pulpeuse que Lollobrigida ou Loren, Maria Luisa Ceciarelli (son vrai nom) m'a séduit la première fois que je l'ai vue, probablement dans L'Avventura, L'Eclisse ( L'Eclipse) ou La Notte, tous films de Michelangelo Antonioni. Elle était si belle dans ces quartiers modernes en construction de la périphérie romaine ! C'est elle qui a fait éclore ma passion pour Rome. Son premier film, moins connu, fut, en 1955, Ridere, ridere, ridere, d'Edurado Anton, pour lequel elle obtint le prix de la meilleure actrice débutante de l'année.

4 commentaires:

Jérôme a dit…

j'ai bien sûr pensé à toi en apprenant la nouvelle. La fin d'une image (d'un imaginaire?) de l'Italie qui m'a touché plus que je ne l'aurais crû (cru?)

Pippo a dit…

Cher Calyste,
Tu te désoles quand la grande faucheuse éclaircit trop souvent tes nombreux amis et connaissances. Mais, ne cherches-tu pas trop souvent des occasions de telles déplorations? Il est vrai qu'à partir d'un certain âge on commence à s'intéresser à la rubrique nécrologique des quotidiens. Mais j'ai connu un musicien, Louis Lavoye, décédé presque centenaire, qui, lorsqu'il apprenait la disparition d'un octogénaire, disait avec une sorte de mépris-contentement: "Ah! déjà parti ce jeune homme!".
Louis Lavoye a été l'élève, il y a plus d'un siècle, d'un célèbre lyonnais, l'organiste Charles-Marie Widor. Celui-ci, marié à Mathilde de Montesquiou-Fézensac, cousine de la comtesse Greffulhe, menait parfois ses élèves aux réceptions de celle-ci (cette comtesse aurait servi de modèle au personnage d'Oriane de Guermantes, figure fondamentale du roman "À la recherche du temps perdu"). J'ai demandé à Louis Lavoye s'il y avait rencontré Proust, mais ce nom ne lui disait rien.
Bonne soirée.
(Calyste, pour te dérider, j'ai ajouté un commentaire à ton billet d'hier à propos de Brigitte.)

Cornus a dit…

Je n'en ai jamais entendu parler, mais cela ne va pas t'étonner, d'autant que même si j'en avais entendu parler, je n'aurais sans doute pas retenu son nom.

Calyste a dit…

Jérôme : effectivement, les icônes se font de plus en plus rares, enfin "mes" icônes.
ps : cru !

pippo : merci pour toutes tes explications musico-littéraires. Quant à ce que tu nommes des déplorations, elles ne m'empêchent pas de voir la vie du bon côté.

Cornus : encore une erreur de jeunesse ! :-)