mercredi 9 novembre 2011

Portes ouvertes, neuvième y compris.

Hier soir, voulant me détendre, j'ai allumé la télévision. Sur une chaîne de la TNT, on passait un film de Polanski, La Neuvième Porte, tiré d'un roman d'Arturo Pérez-Reverte, Le Club Dumas. Polanski, Pérez-Reverte et Johnny Depp, je me suis laissé tenter, d'autant que, parfois, je ne déteste pas le fantastique.

Bof, bof, bof. Oui, trois fois bof! Scènes attendues, ficelles énormes, dialogues pauvrissimes, mise en scène grand-guignolesque, fin devinée une bonne heure à l'avance. Polanski n'arrivait-il pas à finir de payer son chalet de Gstaad ? Où était donc ce jour-là le réalisateur de Rosemary's Baby? Il enfonçait des portes ouvertes.

6 commentaires:

Nicolas Raviere a dit…

Rosemary's baby, le film, a sacrement mal vieilli. Le bouquin était nettement plus inquiétant et mieux ficelé.

Caly a dit…

J'ai aimé le "club Dumas" mais le film... comme tu dis : bof, bof, bof...

En fait, la seule fois où j'ai préféré le film au roman c'était pour : Au nom de la Rose d'Eco.

Mais je dois avouer que j'avais lu le roman en italien, j'ai probablement dû rater quelques finesses vu mon niveau plus que moyen dans cette langue...

ps : faut dire aussi que je craque quand je vois Sean Connery ;-)

Georges a dit…

J'ai beaucoup aimé Club Dumas, moins la neuvième porte.
Rosemary's baby, je l'ai vu il y a peu, c'était bien, même un peu vieillot.

Calyste a dit…

Nicolas: je ne l'ai pas revu depuis longtemps. A l'époque, il m'avait impressionné mais j'étais encore jeune!!! En général, je préfère toujours le roman au film que l'on en tire.

Caly: même en français, le roman est assez difficile à lire parfois. C'est une des rares fois de ma vie où, en lisant, j'ai fait appel au dictionnaire, sans toujours y trouver le mot recherché. Pour Mr Sean, on craquerait à moins!

George: pas lu ce roman. Comme toi, j'aimerais bien revoir le film Rosemary's baby, pour Cassavetes et Mia Farrow!

kranzler a dit…

Dans Rosemary, le talent de Polanski consite en tout et pour tout à bien savoir placer sa caméra et savoir diriger ses acteurs. Le film est l'adaptation servile du livre : aucun paragraphe du roman qui ne fasse pas l'objet d'une scène.

La neuvième porte ? Un potage très clair, rien de plus.

Calyste a dit…

Kranzler: j'avais également lu le livre. Avant ou après, je ne sais plus.
La neuvième porte: oui, un brouet insipide.