mardi 25 mars 2008

Les blogs et moi.

Je lis chaque soir un certain nombre de blogs, ceux qui, au cours de mes errances, ont arrêté mon attention pour leur contenu, les idées qu'ils développent, leur écriture, leur humour,la qualité de leurs photos ou de leurs desssins ou simplement sur un coup de coeur.

Il y a ceux qui apparaissent directement ici, dans la colonne de droite, et puis beaucoup d'autres que je "teste" encore avant de leur faire connaître cette "consécration" (ou de les faire disparaître de ma liste, parce qu'ils n'ont pas tenu les promesses que j'imaginais). Je laisse des commentaires sur un petit nombre d'entre eux, par pudeur, manque de temps, ou tout simplement parce que je n'ai rien à dire. Les auteurs de certains viennent eux aussi me lire et je les en remercie.

Mais quelle variété dans la périodicité de "publication"! Ils sont bien rares, ceux qui tous les jours apportent leur contribution à la blogosphère (mot que je trouve très laid et prétentieux). Messire-Loup est un de ceux-là, ainsi que le Chasse-Clou et, bien sûr, Voyage dans les Mots, où Océania nous propose chaque soir un texte d'auteur, pour sa beauté, les questions qu'il soulève ou tout simplement, ici aussi, parce qu'il lui plaît. Mention spéciale pour Querelle qui, après une assez longue absence, est revenu tout revigoré nous promener dans son univers.

Pour d'autres, il faut attendre davantage le plaisir de les lire (et c'est dommage, Vincent, par exemple: tu écris bien). Mais j'éprouve toujours une petite douleur à en voir s'arrêter quelques-uns, pour des raisons que leurs auteurs expliquent parfois (comme Xanderland) ou du jour au lendemain, sans tambour ni trompette (n'est-ce pas, Balek!).

Que voulez-vous, on s'attache, ma brave dame!

4 commentaires:

Nicolas Raviere a dit…

Je pense qu'ils les arrêtent pas forcément du jour au lendemain, comme ça, sans raison, il y'a un minimum de réflexion derrière si le blogueur (qui est un mot vilain également) y a mis du cœur. D'ailleurs, souvent, on peut constater une prise de distance qui se fait, peu à peu. Ou alors, c'est dans l'implication que l'on met dans les articles, la forme et le fond.

En raison brutale, il y'a le couple, ou un événement qui change le cours du quotidien, mais outre cela je suis persuadé que le blogueur réfléchit un minimum. Ce sont rarement des morts subites.


En tout cas, merci de m'avoir cité, ça me touche, surtout en "mention spéciale". J'espère que je tiendrai mes promesses, bien que je ne sache pas où "ira" mon blog, combien de temps il "continuera" et surtout ce qu'on peut en attendre (si on en attend quelque chose :))

Moi aussi, j'aime ton blog. La principale raison, c'est qu'il m'apaise.

Anonyme a dit…

un simple mot de mémoire, il est de julien green à propos de son journal qui disait : "un journal, n'est-ce pas s'envoyer une lettre à soi-même pour se donner des nouvelles de soi-même."

Calyste a dit…

Querelle, je crois que tu as beaucoup de choses à dire, ou à cracher. Je ne me fais pas de souci pour ton blog.
Merci pour ta dernière phrase: savoir que l'on apaise quelqu'un, c'est peut-être être apaisé soi-même. Peut-être.

En passant: la référence à Julien Green me touche d'autant plus qu'autrefois j'ai beaucoup travaillé sur son oeuvre, particulièrement son journal.

Anonyme a dit…

Merci d'avoir cité mon blog, et j'avais pu découvrir le vôtre grâce à celui d'Oceania... Le serpentin s'allonge !

J'ai bien aimé votre dernier article sur la statue qui maintenant vous fait face : j'espère que son regard un peu sévère ou "surveillant" ne bridera pas vos analyses, réflexions ou confidences toujours intéressantes !