mardi 11 mars 2008

Jamais le temps.

Demain, journée extrêmement chargée: le matin, trois heures de cours et une réunion; l'après-midi occupée à une formation sur la dyslexie (2ème partie); le soir, retrouvailles avec un ancien élève qui m'a récemment contacté via internet.

Pendant un cours en commun du matin, consacré à l'Odyssée et plus généralement à la mythologie grecque, nous aurons, Stéphane et moi, droit à la visite d'observateurs d'un certain nombre de pays européens venus étudier de près comment, au collège, nous mettons en pratique notre innovation pédagogique. Stéphane n'a pas l'air plus troublé ni angoissé que moi. Il y a quelques années, tout cela m'aurait empêché de dormir. Sagesse ou décrochage progressif? Plutôt la première hypothèse.

Tout m'intéresse, me passionne même parfois. Je voudrais tout approfondir, avoir du temps pour encore plus de choses, ne pas ressentir de fatigue, ne pas laisser de côté des aspects de mes curiosités parce que les journées n'ont que vingt-quatre heures. Quand je regarde en arrière, les quelques dernières années, j'ai l'impression de sortir d'une sombre forêt où rien ne pousse, pleine de dangers et de pièges, pour émerger dans une campagne à perte de vue, inondée de soleil, où chaque arpent me retient par les découvertes que j'y fais: ce que je lis,ce que j'écoute, ce que je photographie, ce que j'expérimente dans mon travail, ce que je découvre des amis anciens, les amis nouveaux que j'apprends à connaître, ce que je vis de tendresse et de sensualité. Tout ce frais, tout ce neuf! Pour cela, j'ai envie de dire merci. A qui, je ne sais pas, pas encore. Merci, c'est tout.

(En relisant ce billet, une heure après l'avoir écrit, je m'aperçois que l'image de la forêt perfide et de la campagne immense et riante sort tout droit de mon inconscient cinématographique, d'un film que je vénère depuis longtemps: Le Magicien d'Oz. On retrouve aussi la même image dans un roman pour enfants que j'aime beaucoup: La Rivière à l'envers, de Jean-Claude Mourlevat. J'espère simplement que, contrairement à Tomek pour le livre, et à Judy Garland pour le film, je ne vais pas sombrer dans l'inconscience pour avoir de trop près senti des fleurs aux couleurs chatoyantes mais aux parfums vénéneux.)

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Pourquoi t'en faire!?

Il y a ces "retrouvailles avec un ancien élève qui m'a récemment contacté via internet" : les enseignants bulgares, roumains et polonais vont enfin comprendre comment se faire des plans cul en toute impunité! Que c'est bon le capitalisme! Avec Perben, c'eût été mieux peut-être... Dommage...

Jean Genet

Anonyme a dit…

Il y a aussi une "forêt perfide et [une] campagne immense et riante [traversée par les wagons à bestiaux]" dans Shoah de Claude Lanzmann, le divin parolier et néanmoins trekkiste, et dans "les visiteurs" de Claude Zidi (cf. "elles puirent la forêt perfide et la campagne immense et riante", courtesy pathe-cinema.org).

Ta culture est définitivement pauvre... Pfff.

Felson Jandela

Anonyme a dit…

Et...

Bon, d'accord je tire pas sur l'ambulance...

Dommage, j'avais un autre exemple et pour une fois que j'avais la connexion au blog... Damn'it!

Fucky Juke (pas mal celle-là)

Anonyme a dit…

Jé pâ conpris processùs tac-tac avec élève, vous pouvoir aider moi dans méthodescù?
Jé pas visa longtemps, juste temps relever conteurs dames périférique, écrire Rectoradz, Lyon, eux faire suivre.

Moi donner initialodz per anonymescù.

JFK

Anonyme a dit…

Bon, j'annule le RV, je ne pensais pas être la risée de tous vos fans, je regrette la fin de ce site où j'aurais pu noter vos compétences, vous êtes nul, je ne voulais que du sexe!!

Pffff...

Anonyme a dit…

Just follow the Yellow brick road...
and fuck the capitals!

Tin Woodman