Soirée sablier parents 5°.
Six minutes par parent, 22 parents
inscrits, 20 présents. J'avais quelques appréhensions en arrivant car je
malmène un peu leur charmante progéniture, peu encline ces derniers
temps à travailler correctement.
Eh bien, j'avais tort de me préparer
au combat : ils ont tous l'air, à une exception près, d'aimer comme je
traite leurs rejetons. Le fait de les obliger le plus souvent à
réfléchir en dehors des sentiers battus et des schémas tout faits leur
parait excellent pour les préparer peu à peu aux exigences du lycée.
Tant
mieux, même si ce n'est pas mon but premier. Je vise simplement à les
rendre autonomes dans leurs avis, responsables de leur opinion et
critiques face à ce qu'on leur assène d'un peu partout à la fois. A en
faire des presqu'adultes acceptables.
Comme pour celui de sixième, je sors de ce sablier content des parents.
Ce soir, je suis fatigué mais bien, vraiment très bien, et, sablier mis à part, je sais pourquoi.
samedi 27 mai 2023
Que faisais-je le 27 novembre 2007 ?
Mon Dieu, que je me sens loin de tout ça maintenant. Jusqu'à avoir oublié que l'on appelait ça des sabliers ! Mais je ne renie pas un mot sur le but que je poursuivais en enseignant.
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5 commentaires:
Ah oui, sablier ! Lorsque j'allais voir les enseignants avec mes parents au collège ou au lycée, je n'avais pas le sentiment d'un chronométrage, mais c'était peut-être bien le cas. Et ce que tu en disais montre quand même que les parents n'étaient pas terribles que ce que l'on aurait pu redouter. Mais en même temps, d'après ce que je comprends des témoignages de Fromfrom, je pense que face à face, c'est gérable, mais que par derrière, cela peut dézinguer sec.
Cornus : lors de r-v particulier, il n'y avait évidemment pas de chronométrage. Pour les propos par derrière, cela ne m'est arrivé qu'une fois si je me souviens bien. .
Calyste> Le contexte, la situation est différente en primaire et cela dépend aussi des chefs d'établissements qui encouragent ou au contraire entravent ce genre de comportements.
Je ne crois pas me souvenir que mes parents aient jamais mis les pieds au lycée, même quand j'en fus virée 3 jours ! Mais c'est une autre époque...
Cornus : je ne sais pas comment ça se passe dans le primaire. Peut-être y encourage-ton les instincts du même nom ?
Plume : mes parents non plus, sauf à la réunion pré-rentrée ,mais parce qu'ils s'y croyaient obligés. Ensuite plus jamais jusqu'à mon bac.
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