lundi 7 décembre 2020

Tout ne serait-il, finalement, qu'une question de thermes ?


Les trois ténors ( Placido Domingo, Luciano Pavarotti, José Carreras) aux Thermes de Caracalla (que je n'ai, étrangement, jamais visités), à Rome, en 1990. Trente ans déjà !

6 commentaires:

Pippo a dit…

Mon ami, feu Gerard Mortier, n'était pas en meilleurs termes avec ces messieurs.

Cornus a dit…

Ah, les Trois ténors, c'était quelque chose !

Calyste a dit…

Pippo : je suis allé me renseigner sur qui était G. Mortier. Mais peux-tu m'expliquer la raison de cette inimitié ?
Cornus : un moment d'exception, si l'on aime les voix de ténors, ce qui n'est pas toujours mon cas.

Pippo a dit…

Calyste, Gérard Mortier reconnaissait bien sûr le grand talent des trois ténors mais leur reprochait leur "virtuosité routinière" (pour reprendre l'expression utilisée par mon professeur de musicologie, Robert Wangermée, personnalité wikifiée, envers l'organiste Jeanne Demessieux). Il a même obtenu d'un metteur en scène du Rosenkavalier de faire chanter l'air italien par un fort ténor déguisé en Pavarotti, qui une fois sa gueulante achevée, se précipitait vers un plat de macaronis.

Cornus a dit…

Calyste> Personnellement, je les aime tous les trois (peut-être un peu moins Carreras car il donne l'impression de souffrir davantage, en général pas forcément ici ). Après, il y a des ténors qui me barbent aussi, mais c'est pas propre aux ténors. Il n'y a guère que les contre-ténors (tous) que je n'apprécie jamais entendre chanter plus de 15 secondes.

Calyste a dit…

Pippo : j'aurais voulu voir ça ! En changeant de registre (c'est le cas de le dire !), je me souviens d'une diva soprano (dans Tosca, je crois) à qui son amant disait : "Je vais te prendre dans mes bras et t'emporter" (de mémoire). Un spectateur de l'opéra de Lyon avait alors lancé : "Tu as intérêt à faire plusieurs voyages". Je ne dis pas ça par grossophobie mais pour souligner que, souvent, le physique des chanteurs ne correspondait pas à leur personnage, ce qui a tendance à s'atténuer aujourd'hui.

Cornus : je connais ton allergie aux contre-ténors, que je ne partage pas, bien au contraire. J'ai en particulier beaucoup aimé Henri Ledroit (et Alfred Deller, bien sûr).