Après ma grande virée avec les Seigneurs de la Flandre, une de mes papattes avait tendance à rechigner devant une trop longue balade aujourd'hui. Est-ce la lecture du roman sarde, peuplé de personnages du peuple plus pauvres que les pierres de leurs chemins qui m'y a fait penser ? Le soleil étant revenu, je suis allé au cimetière ancien de la Guillotière pour photographier tous ces nombreux italiens qui y sont enterrés, m'imaginant leur vie d'immigrés peut-être, pour certains, plus misérable que celle qui leur avait fait quitter leur pays.
jeudi 31 décembre 2020
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5 commentaires:
Seigneurs des Flandres, seigneurs des Flandres, seigneurs immigrés oui !
Il y en a aussi énormément à RdG et un peu partout dans le coin. Les Seigneurs de Flandre, cela me va bien ! :-)
Karagar : tu as vu que j'ai mis Flandre au singulier. Faut pas pousser non plus .....
Cornus : tu ne me surprends pas (pour tes deux phrases !).
A l'école primaire Saint-André, il y avait en quatrième un petit italien qui bougeait constamment et ne pouvait rester silencieux. Aussi l'instituteur, monsieur Maréchal, l'avait surnommé Bavardi. Je conserve la photo de classe où il est assis au premier rang, bras croisés, tournant la tête d'un mouvement vif. La commentant, l'instituteur avait trouvé intelligent de dire devant toute la classe "Evidemment vous avez gâché la photo, Campolini."
Bonne année à tous.
Pippo : ah ! ces moqueries d'adultes vis à vis d'enfants ! Je crois que je m'en suis toujours abstenu.
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