samedi 2 mars 2019

Encore une histoire de confluence

Pas de chance pour notre première rencontre. Après plusieurs jours printaniers, une légère bise s'est levée et les nuages déversent parfois un peu de bruine sur Lyon.  Elle s'appelle Isabelle. Nous avons rendez-vous devant la porte de la Sucrière où elle est allée voir l'expo McCurry.

Comment nous reconnaître ? Nous n'avons spécifié aucun signe de reconnaissance. J'arrive en avance. Il n'y a qu'une femme seule qui semble attendre quelqu'un elle aussi. Je ne me précipite pas, je n'ai pas envie de passer pour un de ces dragueurs à la petite semaine. Bientôt, une voiture s'arrête et elle s'y engouffre. Ce n'est pas elle.

Un peu plus tard, une autre femme s'assoit sur le muret en béton près de la Saône. Il n'est que 12h15 et notre rendez-vous est à 12h30. Mais bientôt, elle se lève et vient vers moi. Elle porte un sac en tissu qui contient peut-être ce qu'elle a l'intention de me donner. C'est elle qui m'aborde. Premier contact. C'est bien elle.

Nous allons grignoter au musée des Confluences, comme prévu. Décidément, le site me devient familier pour faire connaissance ou pour des retrouvailles. Un peu gênée au début (en tout cas de mon côté), la conversation devient vite plus naturelle. Je suis toujours intimidé par de nouvelles relations. J'apprends quelques bribes de sa vie et lui en confie quelques-unes de la mienne. Nous avons une passion commune : la photographie. Malheureusement, le circuit piétonnier à travers les structures de verre du bâtiment est fermé, à cause du vent. C'est de là pourtant que l'on a les meilleures vues.

Nous nous quitterons après un petit tour extérieur, nous promettant de ne pas perdre contact. Isabelle est une blogueuse parisienne qui me suit depuis quelque temps et qui, après avoir lu mon article sur ma découverte d'albums de timbres dans la rue, m'avait proposé de me donner sa collection d'enfant dont elle voulait se débarrasser. Ils sont maintenant sur la commode de la chambre d'ami, attendant que je me remette au classement qui s'impose. Merci, Isabelle et à bientôt.

4 commentaires:

Cornus a dit…

Décidément, c'est amusant, il y a beaucoup de confluences par là-bas.

Calyste a dit…

Cornus : décidément oui, et c'est un pur hasard. Ce n'est jamais moi qui ai fixé le rendez-vous.

Pippo a dit…

"... attendant que je me remette au classement qui s'impose". Donc tu classes quand même, alors que le 2 mars, tu me répondais que tes livres "sont depuis assez longtemps en vrac". "En définitive", comme adorait dire le chanoine-directeur de mon collège (on était aux aguets), késako, comme il ne disait jamais ? Cordialement et bon courage,
Pipo.

Calyste a dit…

Pipo : erreur, votre honneur. Je parlais de mes livres, et ici de mes timbres. Les livres attendent depuis longtemps, les timbres depuis plus longtemps encore. Sans parler de mes reproductions d'Annonciations.