vendredi 15 mai 2009

Sourire.

Hier soir, apéritif avec Evelyne chez mon équipière de correction en binôme. Ai fait la connaissance de son mari, qui, après un passage dans la banque, a radicalement changé de cap et s'investit maintenant dans la psychologie au profit de la mère et l'enfant en bas âge. Homme intéressant et très calme, tellement calme qu'il a eu du mal à faire entendre parfois sa voix au milieu du concert pédagogue à trois organes. J'ai parfois tenté de faire bifurquer la conversation sur d'autres sujets. Entreprise très difficile: il n'y a rien de pire que des profs qui parlent ensemble.

La plus belle joie de ma soirée, très agréable tout du long, fut au début, à mon arrivée. Leur petit garçon d'à peine trois ans n'était pas encore au lit et, quand je suis rentré, il m'a regardé droit dans les yeux (si l'on peut dire vue la différence de taille), sérieusement, posément, puis, après brève analyse, m'a tendu les bras et les joues avec un grand sourire radieux. J. dira qu'encore une fois, il n'y en a que pour moi!

2 commentaires:

Lancelot a dit…

Comme si tu n'avais pas l'habitude que les hommes (peut-être un peu plus âgés, mais le principe est le même) te ressortent le même numéro....

Calyste a dit…

Comment tu sais ça, toi?