samedi 9 mai 2009

Où réapparaissent de vieilles connaissances.

Il y a des jours de congé plus remplis que des jours de travail. Ainsi depuis hier soir n'ai-je eu que très peu de temps vide.

Hier soir, un vieil ami à dîner: Pierre fut mon amant il y a une dizaine d'années. Nos relations se sont peu à peu calmées mais nous ne nous sommes jamais perdus de vue totalement, même lorsqu'il est parti travailler dans la Loire. Après son retour sur Lyon, nous avons continué à ne nous entretenir que téléphoniquement et c'est seulement hier qu'il a pu venir chez moi. Mais ce ne fut pas sans mal. Initialement prévue à 19h30, son arrivée eut effectivement lieu à plus de 22h: des problèmes de voiture à l'extérieur de Lyon. Ça n'a pas empêché la soirée d'être amicale et chaleureuse. Mais j'ai perdu l'habitude de me coucher aussi tard: il était 2h 30.

Ce matin, réveil tardif donc (moins que j'aurais pu l'espérer), courses alimentaires rapides et départ pour Miribel puisque le temps avait l'air de tourner au beau. Il y avait peu de monde sur la plage, ce que j'apprécie, mais le vent du sud se mit à souffler de plus en plus violemment, rabattant sur la région des nuages épais qui finirent par masquer le soleil. Revu un garçon sympathique rencontré au même endroit l'an dernier. Lorsque, lassé du vent, je me suis décidé à partir (et puis je commençais à avoir faim), le soleil a fait sa réapparition. Tant pis. Sur le chemin du parking, croisé un petit mec style "bear", torse nu, fort attrayant et qui eut l'air de me trouver à son goût également. En nous retournant plusieurs fois l'un comme l'autre, nous échangeâmes moult sourires pleins de désir mais ni l'un ni l'autre ne se détourna de son trajet initial. Parfois, c'est comme ça, on ne sait pas pourquoi. Mais les histoires sans conclusion sont parfois bien excitantes aussi!

Repas de midi fait des restes de celui d'hier soir. Pas de sieste ( travaux de l'étage en dessous). Départ pour la presqu'île où l'opéra ouvrait exceptionnellement ses portes. Il fallut bien tenir le vélo sous les rafales du vent qui ne s'était pas calmé.

"Opéra de Lyon: Portes ouvertes à tous les rêves", disait le prospectus. Les miens se sont enfuis par le même chemin!

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