
Eh bien Lyon, depuis quelques années, affiche les mêmes symptômes de retour à l'animalité. Mais si Paris reste sagement à la ferme avec une bête douce et bonasse la plupart du temps, la Capitale des Gaules affiche la couleur. On donne dans la sauvagerie: Lyon, c'est le ....lion. Il fallait être doué pour y penser. Bravo au concepteur qui, je l'espère, a été grassement payé pour l'originalité de sa trouvaille.
Ainsi, depuis hier, peut-on en croiser aux points stratégiques de la ville ou dans des endroits plus inattendus. Et cette année, Lyon faisant équipe avec Québec, on risque le chaud et froid entre savane et grand nord: les ours ont aussi envahi la ville. 30 lions et 39 ours, 69 (sans commentaires) grosses bêbêtes à photographier!
Je crois avoir trouvé un but à mes errances pédestres des mois à venir. Après tout, on ne peut pas toujours se cantonner aux couvents de dominicains!
PS: Saint Augustin a écrit dans ses Confessions: "Je vis mal de moi." (dixit Frédéric Boyer qui propose une nouvelle traduction du beur le plus célèbre du IV°siècle). Cette phrase se trouve aussi chez Fénelon. Je vais essayer de ne pas prendre ma carte à ce syndicat-là.
1 commentaire:
Bah, elles sont parties les vaches... et rien n'est moins sûr sur la possibilité qu'elles reviennent.
Et merci de me lire depuis le début, j'en suis confus :)
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