Visite à la librairie Decitre, que je préfère de loin à la Fnac. Je me suis mis en tête de trouver au moins un bouquin d'Albert Londres sur qui j'ai suivi un documentaire l'autre jour. Dans quel rayon le trouver ? Je demande. Londres comme la ville ? me demande le vendeur. J'acquiesce. Recherche sur ordinateur. Rien en magasin. un ou deux titres disponibles, dont Au Bagne, auquel je pensais. Mais il fut commander. J'ai horreur de ça. Je laisse tomber.
Ils ont tout changer de place depuis que je n'y ai plus mis les pieds. Où sont donc les polars ? Je trouve et regarde ce qui me manque en Indridason, Connelly et autre Mankell. Des deux premiers, je mémorise quelques titres. Mais aucun spécimen du troisième ? Bizarre ! Je me dis que j'ai la berlue. Pourtant, l'ordre alphabétique, je connais un peu ... sans succès. Je demande. La vendeuse ne connait pas. Je rêve ? Elle me fait épeler trois fois ce nom et me réponds que ça se trouve en rayon littérature française. Mon rêve se transforme en cauchemar. En rayon, deux titres (Les Chaussures italiennes et Les Bottes suédoises, tous deux lus depuis longtemps) mais aucun polar. Elle appelle un collègue, beaucoup moins sympatique qu'elle, du genre qu'on dirait suffisant.
- Mankell ? Mais ce n'est plus à la mode !
Je m'en vais, passablement écœuré par toutes les merdes parues et mises en valeur au moment de Noêl. Direction la Fnac. Rayon polars mais j'ai ma dose. En passant, je jette un œil aux appareils photos. Moi qui voulais éventuellement changer le mien pour un plus perfectionné, je suis estomaqué par les prix pratiqués ! Là, je ne demande pas. Et puis je suis depuis presqu'une heure dans ce temple de la consommation et la coupe est pleine.
Déjà, à la Part-Dieu, tout brille, tout scintille, tout clignote. C'est quand, déjà, Noël ? J'aurais pénétré dans une grotte préhistorique, je crois que je me serais senti moins étranger, moins intrus, moins ... vieux ! Sur le parvis, dehors, une vieille femme, couverture miteuse sur les épaules, pull effiloché sous lequel elle protège son petit chien, demande quelques pièces aux passants qui ne la voient même pas et ne lui donnent rien. Même moi qui, comme souvent, n'ai en poche que ma carte bleue. Allez, bon Noël !
Et, en rentrant chez moi, j'apprends la mort de Mylène Demongeot. Sale journée !
4 commentaires:
C'est vrai que même les plus grandes librairies ont rarement les bons livres que je cherche. Commander ? Oui, mais alors chez un petit libraire ou alors sur l'internet.
Cela fait plusieurs années que nous esquivons les grands centres commerciaux, tant c'est pénible. Ce qui est hallucinant, c'est le niveau d'incompétence des vendeurs (livres, photos) et ils ne donnent que des conseils intéressés. Il faut s'informer d'autres manières.
Cornus : et leur incompétence n'est pas d'aujourd'hui. Je me souviens de la tête du vendeur de la Fnac quand je lui avais demandé s'il avait en rayon des disques de Cora Vaucaire.
Calyste> Ils ne connaissent que ce qui se vend à outrance sur le moment. Non, ce n'est pas nouveau. Le souci est qu'ils ne sont pas toujours passionnés par leur métier (ou ce qu'ils font), mais sont des exécutants qui sont assez souvent placés là par hasard ou par besoin de combler une case vide et en ce sens, ils n'en sont en rien responsables.
Cornus : j'espère que ce ne sera pas bientôt le cas pour les enseignants !
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