lundi 19 décembre 2022

Résidente privilégiée

Je parlais il y a peu de la voix de maria Casarès à laquelle je suis très sensible. Effet du hasard : peu après, ma sœur m'offre cet ouvrage où Casarès, en 1980, revient sur certains épisodes de sa vie . Bon gros pavé où elle évoque son enfance, son exil en France suite à la guerre d'Espagne, ses premiers pas au théâtre puis au cinéma, ses rencontres, ses amours dont Camus avec qui elle aura une correspondance fournie (qui vient de paraître), ses lieux de vie à Paris, ses voyages tout autour du monde. Tout ceci avec très souvent une pudeur extrême et un style que je ne lui croyais pas : on est parfois pas très loin de Proust. 432 pages que j'ai lues goulument, sauf certains passages que, privilège de grand lecteur, je me suis permis de zapper ! Et, en milieu d'ouvrage, quelque chose que j'apprécie particulièrement dans de telles lectures : des photos! 

(Maria Casarès, Résidente privilégiée. Ed. Arthème  Fayard.)

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