samedi 9 août 2008

Au plancher.

Pas une minute à moi aujourd'hui pour venir ici écrire ou lire.

Mon frère est arrivé à neuf heures ce matin et nous avons installé, lui surtout, un parquet dans l'ancienne chambre de Pierre que j'occupe désormais. Le sol était recouvert d'une moquette ayant connu de meilleurs jours qui, lorsque je l'ai ôtée, a laissé apparaître un carrelage guère plus attrayant.

Jusqu'à vingt heures ce soir, il a fallu mesurer, scier, râper, ajuster, doubler, réfléchir, se tromper, recommencer, etc, etc. Il faut dire que j'habite un appartement relativement ancien et que, bien sûr, aucun mur n'est droit, aucun angle n'est à l'équerre. Cela fait son charme, sauf les jours de grands travaux! Nous n'avons même pas eu le temps de parler tous les deux d'autres choses que de ces fichues lattes de bois.

Le résultat, même si les finitions restent à faire, console des fatigues et courbatures diverses. Je vais sans doute profiter de ce changement de sol pour changer aussi les meubles. Je verrais bien un mur entier occupé par des rayonnages de bibliothèque. Des livres comme compagnons de mes rêves, c'est une bonne idée, non?
Et puis je vais tester le grand lit. Ce sera la première infidélité au mien, plus petit, dans lequel j'ai toujours dormi.

En tout cas, pour ce soir, c'est suffisant. Après la douche, je suis encore plus ramolli. Je pense que Morphée ne va pas se faire attendre longtemps si je l'honore de si nombreux bâillements.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

bin si t'es tout ramolli risque d'être déçu le Morphée! ... apres une journée de bricolage c'est pas le moment de ranger les outils dans la boite....

Calyste a dit…

Surtout qu'à cette heure-ci, il m'attend encore. Il se sera endormi sans moi...