Cette année, j'appelle Georges, une sorte de mentor pour moi, un ours qui a toujours été tendre pour moi (et il ne l'était vraiment pas avec tout le monde). C'est sa belle-fille qui me répond. Je crains le pire. Et j'ai raison. Georges n'a plus sa tête à lui. Il dit et fait connerie sur connerie au point qu'on ne peut plus le laisser seul. Cet homme que j'ai tant aimé et respecté est en train de sombrer. J'ai renoncé à lui parler hier soir. Que m'aurait-il sorti ? C'est sans doute de la lâcheté de ma part mais je préfère ne pas fausser l'image que je garde de lui.
Aujourd'hui, on m'appelle : Noël, un très vieux copain de Pierre. Lui me dit être très inquiet car il perd totalement la mémoire immédiate. Il va passer deux jours à l'hôpital pour examens approfondis. J'ai tenté l'humour mais le cœur n'y était vraiment pas.
Des très vieux ami(e)s comme eux, j'en encore quelques autres. Mais je n'ai plus l'allant pour les appeler. Vacherie de coutumes ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire