vendredi 2 novembre 2012

Téléphones matinaux et odeurs d'automne

Ce matin, tôt (pour moi!). Qu'est-ce que c'est encore? Hier, c'était pour une urgence médicale avec ma mère. De l'angoisse mais, apparemment, rien de grave. Peut-être est-ce cette fois ma vieille voisine qui pense que je dois bien être levé à cette heure-là? Non, c'est Frédéric: contre toute attente, il fait beau sur Lyon. Alors, aux champignons. Belle cueillette de chanterelles grises, mais plus un cèpe: il a gelé ces dernières nuits là-haut. Le ciel ne s'est assombri qu'en début d'après-midi et un vent assez fort s'est levé.

 Ce soir, c'était donc tri avec, sur la table du salon, l'odeur des bois du matin, ce parfum d'humus que je reconnaîtrais les yeux fermés, quelques mousses arrachées lors de la cueillette, des aiguilles de pins, des petites feuilles jaunies, deux ou trois insectes minuscules qui devaient bien se demander ce qu'ils faisaient là et même une limace dont le destin aura été de finir son existence en ville.

Demain, ce sera dégustation avec un bon rôti de veau choisi dans un morceau qui n'est pas sec et dont j'oublie toujours le nom. Tiens, il me revient: de la noix. Lucienne et le "marquis" seront aussi de la soirée. Nous éviterons sans doute de parler de Céline.

4 commentaires:

Cornus a dit…

Durant ces vacances, je n'ai pas eu le temps ni le courage d'aller aux chanterelles grises. Il faut dire que nous avions bien assez des cèpes que mon père avait congelé (ramassés dans MES coins les jours immédiatement précédents). Il n'y avait plus du tout de cèpes car il a gelé aussi assez fort.

Calyste a dit…

Cornus: c'est vrai qu'il faut se secouer le matin pour partir. Mais après, dans les bois, quel plaisir!

Cornus a dit…

Je n'avais pas l'excuse de devoir me lever tôt car même en vacances, je me réveille et me lève assez tôt. Et puis, les coins à Craterellus tubaeformis n'étaient pas loin (en principe car je n'avais pas la preuve absolue qu'il y en avait).

Calyste a dit…

Cornus: demain matin, rebelote!