dimanche 17 février 2008

Bonus vespéral.

Voilà, il fallait bien que ça arrive: hier soir, après avoir passé la soirée tranquillement avec F-J et son fils autour d'un bon lapin à la crème, j'ai eu la mauvaise surprise de devoir rentrer à pied, vélo'v refusant obstinément de me prêter un vélo.

J'avais déjà eu maille à partir quelquefois avec des vélos déficients, des vélos qui couinent pendant tout le trajet, des vélos qui nécessitent des cuisses d'acier pour les faire avancer, des stations pleines où l'on ne peut se garer, des stations vides où l'on ne peut emprunter... Mais tout ceci dans des limites très raisonnables, ces incidents s'expliquant facilement par la taille de la ville et le succès remporté par le "concept" (tiens, encore un mot stupidement à la mode!)

Hier soir, j'ai innové. Lorsque, pour rentrer chez moi, j'ai passé ma carte d'abonné sur le lecteur et tapé mon code personnel, la borne m'a répondu qu'il n'y avait plus de place pour me garer à cette station, mais que je disposais d'un quart d'heure supplémentaire gratuit pour rejoindre la prochaine station. Surpris et pensant que j'avais commis une erreur de manipulation, je recommence l'ensemble de l'opération, pour le même résultat.

Je décide de changer de station et gagne à pied la plus proche, celle où justement j'ai déposé mon vélo en début de soirée. Et surprise, le vélo est toujours là, au même endroit, mais son voyant, au lieu d'être constamment éclairé, clignote sans cesse. La nouvelle borne ne se montre pas plus compréhensive avec la lecture de ma carte d'abonné. Heureusement, un couple de jeunes gens vient à mon secours et m'explique que la même mésaventure leur est advenue l'après-midi même: il s'agit, paraît-il, d'une erreur de l'informatique qui gère le système.

Je dois donc noter l'adresse de la station, le numéro de la borne de garage, le numéro du vélo et attendre le lendemain (il est trop tard ce soir-là) ou le lundi matin pour prévenir un opérateur de vélo'v du problème afin qu'il débloque ma carte. Résultat: une demi-heure de marche à pied, par un froid glacial, dans un Lyon désert ou presque.

J'avoue qu'après le froid de la journée en Bourgogne, je me serais bien passé de ce petit bonus vespéral.

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