jeudi 10 janvier 2008

Trois joies.

Trois joies de ma journée:

- Descendre la montée (elle s'appelle comme ça, tant pis pour le style) du Chemin Neuf, à midi, sur un vélo,en sachant que nous allions déjeuner ensemble avec J., même en temps réduit, et avoir sous les yeux la Cathédrale St Jean, les toits verts du Palais de Justice et ceux, de tuiles romaines, des maisons Renaissance du Vieux Lyon. Le tout sous un grand soleil d'hiver.

- Voir J. et lui dire, lui murmurer à mots cryptés, combien un de ses billets d'hier m'a rendu heureux. Ensuite, vite, l'embrasser sur la nuque, lui caresser le pli des hanches, là où sa peau est si douce et le raccompagner jusqu'à la station Vélo'v, main dans la main, l'embrasser encore avant qu'il ne s'éloigne sur sa fringante monture, et rêver des prochains baisers.

- Entendre ma mère m'avouer ce soir, la malice au coin de l'oeil, qu'elle est sortie seule dans le parc de la clinique cet après-midi et a fait sa petite promenade sans prévenir personne. Je lui ai bien sûr fait remarquer le danger qu'il y avait pour elle à agir ainsi, mais au fond de moi, j'étais fier d'elle: elle a pris une décision et en a assumé les conséquences. Pour la première fois depuis longtemps, elle ne s'est pas comportée en petite fille gâtée à qui tout est dû, mais en personne responsable,indépendante comme elle l'a toujours été profondément. Évidemment, l'infirmière, à la clinique, ne pense pas tout à fait la même chose.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je vous envie, à toi et à J., vos déjeuners - quel plaisir
de pouvoir passer du temps ensemble au milieu de la journée.

Chez nous, on a vingt-cinq minutes pour manger et faire quoi que ce soit avant de rentrer en classe. On n'a guère le temps de quitter la salle de classe - pas question de sortir de l'école !