mardi 15 janvier 2008

Innovation.

Est-ce à cause du vent, des nuages, de la période post-fêtes, je sens tout le monde tristement mélancolique en ce moment, moi le premier. Et si j'aime une certaine mélancolie, je n'aime pas être triste. Allez, pépère, du positif!

Demain, matinée chargée. Outre les cours traditionnels, nous devons, avec des collègues, accueillir six profs d'un collège d'Oyonnax intéressés par l'innovation pédagogique mise en place chez nous depuis maintenant trois ans. Une bonne heure sera consacrée à la présentation du cadre de cette pratique par G., un de ses concepteurs, et à nos témoignages sur l'expérience vécue au cours de ces dernières années. Cela ne sera intéressant qu'à la condition que ces gens ne viennent pas chercher des solutions toutes prêtes, des conseils clés en main, mais que s'instaure un réel échange. Pour l'avoir vécu plusieurs fois, je sais que ce n'est pas toujours le cas.

Ensuite, ils assisteront pendant une heure et demi au cours que nous donnerons, une collègue d'anglais ( une de mes anciennes élèves) et moi, sur les contes, contes traditionnels et contes détournés.
Je regrette un peu que leur venue ne coïncide pas avec un cours en commun avec S., en français et histoire. Je me sens plus à l'aise avec lui et l'osmose est meilleure entre nous pour l'approche et la présentation des thèmes abordés. (Rappelle-toi, S. , qui vas lire ça, le surnom que je nous ai trouvé un jour!).

Mais bon, ce sera avec les sixièmes, que j'aime beaucoup, et j'espère que parmi les visiteurs, il y en aura au moins un pas désagréable à regarder: pardon, mais ça me stimule toujours.

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