Samedi 17 septembre (5)
Un peu à la sortie de la ville direction Lons, l'apothicairerie, sise dans un ancien couvent du XVII°., face à une maison de retraite. Seules deux salles du rez-de-chaussée se visitent, ce qui m'a un peu déçu, même s'il s'agit d'une des apothicaireries les plus vastes du Jura.
Implanté extra-muros en 1620, le Couvent des Capucins héberge les religieux jusqu'en 1792. En 1822, l'Hôtel-Dieu est transféré dans cet ancien couvent. Il accueille alors les malades pendant plus de 100 ans. L'apothicairerie après avoir occupé deux sites au cœur de ville investit l'ancien réfectoire des moines (aile XVIIe) en 1824.
Belles boiseries (photo ratée) et voûtes ornées de trompe-l’œil et collection de plus de 300 pots d'époques différentes (XVIe, XVIIIe, XIXe siècle) : pots à thériaque, chevrettes, piluliers, pots canons, pots en verre. La petite salle renferme du mobilier datant du premier hôpital et une collection importante de vaisselle en étain.
Là aussi, comme aux prisons royales, les organisateurs avaient prévu des lectures portant sur les légendes du Jura, mais les jeunes volontaires avaient un si piètre talent de lecteurs que nous n'avons pas écouté longtemps.
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2 commentaires:
Il y a tout ce qu'il faut pour faire passer les belles-mères à trépas.
Cornus : je ne pense pas que les vieilles dames d'en face en aient vraiment besoin ! Ce serait gâcher : il suffit d'attendre un peu ...
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