La pivoine en bouquets, et je riais alors
De la voir si jolie. Ma main étreint le vide
Aujourd’hui, et mes yeux la cherchent au-dehors
Mais ils ne trouvent plus sa démarche légère
Qui faisait s’envoler les papillons soyeux
Dans l’azur délicat d’un matin de lumière
Où s’épanouissait son beau rire joyeux.
La pivoine languit au jardin délaissé
Et ses pétales lourds s’effeuillent sur la terre
Rien ne saura guérir mon âme solitaire…
Quand je pense à ce jour où elle m’a laissé,
Je revois le rosier où brillait la cétoine
Et, au jardin d’été, la splendeur des pivoines.
Michèle Corti.
2 commentaires:
Oui, bien bien !
Cornus : je ne connais pas cette autrice mais ça m'a plu.
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