Ça fait mal, parce que je l'aimais particulièrement, celle-ci. Une grande lorraine, costaude comme un homme qui servait de boniche aux autres parce ce qu'elle était arrivée "sans dot". Heureusement pour elle, elle a travaillé un certain temps à l'économat, sans doute un espace de liberté pour elle.
Toujours le sourire, la plaisanterie au bord des lèvres. Elle m'avait parlé de sa famille, de son frère particulièrement qui, pendant la guerre, communiquait avec elle par message codé. Elle m'avait aussi donné de vieilles photos de l'école.
Une paysanne dans un ordre plutôt aristocratique. Mais elle n'a jamais rien perdu de son humanité et de sa bonté. Ça peut paraître surprenant mais ce n'était pas le cas de toutes ses compagnes. Lundi, je l'accompagnerai donc.
2 commentaires:
condoléances, compagnon.
Câo : merci.
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