Bien sûr, on ne la connait pas sous cet aspect très bourgeoise du second Empire, à la pose stéréotypée et à la coiffure impeccable. On a d'ailleurs ignoré très longtemps à qui appartenait ce détail d'anatomie qui fit grand scandale en son temps. Oui, il s'agit bien du visage de L'Origine du monde, de Gustave Courbet : Constance Quéniaux.
Et c'est Claude Schopp qui l'a découvert en épluchant la correspondance entre Alexandre Dumas fils, adversaire acharné de la Commune et donc de Courbet, et George Sand. Dans une lettre, Dumas s'en prend à Courbet et écrit : "On ne peint pas de son pinceau le plus délicat et le plus sonore l’interview de Mlle Queniault (sic) de l’Opéra". Ce qui ne veut rien dire. Y aurait-il eu une coquille dans la transcription de cet lettre. Le manuscrit conservé à la BNF confirmera l'erreur : Dumas n'avait pas écrit "l'interview" mais "l'intérieur".
3 commentaires:
tout de même plus agréable comme approche artistique ...
Amusant ! Cela reste dingue aujourd'hui l'histoire de ce tableau.
Câo : on ne peut plus différent !!!
Cornus : au moins, on en a enfin trouvé la source !
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