lundi 11 février 2019

Déshumanisation

J'ai revu hier soir un film qui m'avait beaucoup marqué à sa sortie : On achève bien les chevaux, de Sydney Pollack (1970), d'après le roman d'Horace McCoy (1935). Pour ceux qui ne le connaissent pas, il s'agit d'un marathon de la danse lors de la grande dépression aux États-Unis. Des couples doivent danser sans s'arrêter (si ce n'est pour dix minutes de repos chichement accordées) jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un, censé gagné 1500 dollars.

C'est un des films les plus violents que je connaisse. Peut-être pire encore que Les Raisins de la colère (traitant de la même période) parce que, dans ce dernier, il apparaît tout de même une forme d'humanité. Pas là. Même la douleur et la folie sont considérées comme susceptibles de plaire au public. Étonnamment, je le trouve totalement moderne, tant la déshumanisation a gagné du terrain depuis les années soixante-dix.

Les acteurs : Jane Fonda, Michael Sarrazin, un acteur canadien que, dans ma mémoire, j'avais confondu avec Michael York., et Susannah York (d'où, peut-être, mon erreur.)

2 commentaires:

Cornus a dit…

J'en ai entendu parler, mais je ne connais pas. Pas très envie de voir du coup...

Calyste a dit…

Cornus : dommage car c'est un excellent film.