- A nouveau, j'entends le son de voix de mon ordinateur. Finie, la bouderie? L'engin n'y était, en fin de compte, pour rien: en farfouillant pour tout autre chose dans la toile d'araignée de fils électriques qui grouillent derrière la colonne, j'ai repéré une petite prise, une toute petite prise, qui n'était branchée à rien et que je n'avais pas vue auparavant car elle était restée coincée sous la colonne. Quand je l'ai prise entre mes doigts, elle a émis un léger bruit de protestation. Il ne m'en a pas fallu plus pour comprendre! Enfoncer la prise mâle de couleur dans la prise femelle de même couleur de l'ordinateur fut un jeu d'enfants! Et le son fut, alléluia! Deux mois sans! Il y a vraiment des jours où les claques se perdent!
- Hier, réunion de parents de cinquième. Dans ma classe, c'était moi Monsieur Loyal. J'avais repéré sur la liste le nom d'une mère enquiquineuse que je connais depuis près de quinze ans (oui, un retour de flammes, sans doute!). Elle n'est pas venue à la réunion. Mais ne vous inquiétez pas: une autre a pris sa place, du genre à vouloir vous dire "juste" un mot en privé après la réunion et à vous tenir la jambe pendant une demi-heure!
- J'ai racheté un pèse-personne et évite absolument au supermarché le rayon chocolat. Comme ça, je n'aurai plus d'excuses! J'ai racheté aussi deux poêles à frire (pour les grillades, sans doute). Et puis, bien sûr, je n'ai pas pu tenir: Le Faussaire, de Inoué, et Le Songe de Monomotapa, de Pontalis. Mais la boulimie de lecture, ça ne fait pas grossir, hein?
- Un nouveau podologue, jeune, a remplacé l'ancien, parti à la retraite. Premier abord un peu froid puis le contact s'est peu à peu réchauffé au cours de la séance. Qu'est-ce qui pousse ces gens-là à choisir ce métier? Je n'arrive pas à comprendre. Je dis ça mais il y a une foule d'autres métiers que je n'exercerais pas non plus, comme sans doute, beaucoup hésiteraient avant de devenir enseignant.
Le carrelage de ma cuisine est réparé, et ça tient. Jean-Claude a fait ça le lendemain. Il a dû voir combien cette cicatrice dans le mur me chiffonnait, moi qui aime tant ce nouveau cadre. La "buanderie" prend aussi belle allure ces derniers jours. Jean-Claude en est à installer les deniers rayonnages au-dessus de la machine à laver. Comment fait-il pour travailler aussi bien?
mercredi 6 octobre 2010
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9 commentaires:
Des livres au-dessus d'une machine à laver, peut-être ? Certains mériteraient une bonne lessive...
Le coup du câble débranché, il faut quand même le faire !
Le pèse-personne, on peut aussi l'oublier sous une armoire...
Ne pas confondre podologue avec pédologue ! La première profession, je n'en ai pas vu de représentant depuis mon enfance où l'on traitait mes pieds plats.
Pas "Le Tambour" tout de même?
Oui, Cornus, je le reconnais: il faut le faire.
Le câble débranché... Ca m'a bien fait rire. Dans un Spirou et Fantasio, les deux héros démontent intégralement puis remontent une radio (je crois) avant de se rendre compte qu'elle n'est pas branchée. J'y ai pensé.
Moi aussi j'ai un pèse-personne... quelque part...
Ah! cette capacité d'oubli que l'on a parfois vis à vis des pèse-personne! Je me reconnais assez dans les héros que tu cites, Christophe! n'y a-t-il pas aussi le Grand Duduche, Gaston la gaffe...
Le coup du cable, ça ne me serait pas arrivé, je crois, mais dans d'autres domaines j'en fais d'aussi belles!
J'y ai tout de même pensé, Karagar, mais, ne voyant rien traîner, je n'ai pas poussé plus loin, d'autant que mon ordinateur donne des signes de fatigue maintenant. En plus, je suis assez fainéant sur certains points, et tant que la gêne n'était pas insupportable, je me contentais du statu quo.
Calyste s'est pris les pieds dans les fils de son ordinateur. Il n'a donc pu fuir l'enquiquineuse de service, qui lui a fait goûter ses beignets au chocolat faits maison, dans une cuisine impeccable et immaculée. Et maintenant, debout nu sur son pèse-personne déniché sous les tréfonds de l'évier, il contemple tristement les chiffres qui s'affichent, pendant que le jeune et beau podologue lui masse les orteils en lui expliquant ses motivations professionnelles.
D'après Edward Hopper 'Desperate Blogger'
Encore un "méli mélo" façon Lancelot! J'adore!
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