samedi 26 septembre 2009

Momentini

En vrac, ma semaine:

- Deux réunions de parents, le soir: une pour les troisièmes, une pour les sixièmes. Bien passées. La semaine prochaine, celle des quatrièmes et puis, huit jours plus tard, celle des cinquièmes. Après, il faudra penser, déjà, aux premiers conseils de classe.

- J'ai traité de gros con un élève de troisième. Ça ne m'était jamais arrivé. Je n'aime pas m'emporter. Là, je l'ai dit calmement, sans m'énerver et en pesant chacun de mes mots. Les autres de sa classe avaient l'air d'accord avec moi. Je l'ai dit et je le pense profondément. A suivre. Précision: il est noir.

- Mon premier cours à quarante en cinquième, avec la prof. d'Arts. Sujet: le radeau de la Méduse, fait divers du XIX° et tableau célèbre. Là aussi, bonne expérience. Evelyne m'a prêté le récit de cette histoire sinistre racontée par deux survivants. Je le dévore (sans mauvais jeu de mots). J'ai l'impression de me retrouver à treize ou quatorze ans, quand je lisais L'Expédition du Kon Tiki de Thor Heyerdahl.

- Grève des bus et métros lyonnais: hier pas plus d'un quart d'heure pour rentrer du travail (environ 5 kms en ville). Ensuite, repas chez Jean-Claude (mais offert par Frédéric): cinquante minutes pour faire à peine 1 km. Il n'y a sans doute rien à comprendre.

- Partie de dames chinoises endiablée après ce repas. Arrivé bon dernier. Mais je me vengerai! Je me vengerai! :-)

- Rencontré Antony et Elisabeth tout à l'heure, harnachés comme de vrais cyclistes. Elisabeth, je la vois tous les jours mais Antony, j'étais vraiment content de le retrouver. Toujours aussi beau.

- Un tour à Bellecour cet après-midi, pour Handicap International (la pyramide de chaussures contre les bombes anti-personnelles) et le Lugdunum Roller Contest où j'ai vu J. Toujours cette magnifique lumière de fin d'après-midi sur la ville. Impression de liberté, d'autant qu'avant, j'avais travaillé avec acharnement à préparer ma semaine à venir. Gambetta avec autant de monde sur les trottoirs, à pied, que dans la rue, en voitures. Il fallait parfois jouer des coudes pour avancer.

- Le meilleur pour la fin: aperçu, hier soir chez J-Claude, Giscard d'Estaing à une émission de Franz-Olivier Giesbert, pour son fameux livre où il laisserait comprendre qu'il a eu une relation avec Lady D. Première question de Giesberg: " Alors, Monsieur Giscard d'Estaing, vous êtes content de votre coup?" Je n'ai pas entendu la réponse tellement je riais. Rouerie ou innocence de la part du journaliste? J'ai l'impression qu'il n'a même pas fait exprès!

PS: j'ai encore photographié mon coin de rue favori. Mais pourquoi celui-ci plutôt qu'un autre?

3 commentaires:

kranzler a dit…

Gros con ? Mais Papa va débarquer, te traiter de ceci et de cela, ne te fais pas trop démolir, hein ?

Calyste a dit…

Heureusement, je ne suis pas le seul à me plaindre de lui. On verra!

Lancelot a dit…

Tu aurais dû le traiter de gros Auvergnat.... maintenant, ça va te suivre... (tu es sûr qu'aucun élève ne t'a filmé avec son portable pendant l'algarade...?).

Un cours à 40...? CIEL... même à deux, ça fait effectivement genre "combat contre la méduse"...

Il faudra m'apprendre à jouer aux dames chinoises, quand on se reverra !

Giscard : je l'ai vu aussi ! Enfin heureusement que TiNours m'a réveillé car je m'étais douillettement endormi sur le divan, passé 23h. J'ai pas entendu le prologue dont tu parles, mais j'ai bien saisi la conclusion : "C'est une jolie histoire", susurre pépère à propos de son manuscrit. Toujours aussi modeste. Et en plus, il plagie Fugain. Décidément, aucune circonstance atténuante. On ne le lira pas. A la trappe, Mère Ubu !