vendredi 11 septembre 2009

En attendant demain

Voilà! J'y suis arrivé! A la fin de la journée et à la fin de la semaine. Reprendre le rythme n'est pas tout à fait évident. Je me lève tous les matins à 6h et j'ai du mal à me coucher le soir: j'apprécie ces moments de calme, de silence et de solitude dans les premières heures de la nuit. J'ai l'impression que c'est là que je me ressource, plus que dans le sommeil. Je suis un oiseau de nuit, mais du genre à rester au nid en contemplant de là-haut les merveilles de la création sous la lune.

Alors, forcément, le matin, ça tire un peu. Pourtant j'ai l'impression de mieux entamer l'année que l'an dernier: moins d'étourderies (je n'ai pas encore photocopié trois fois le même paquet de documents), moins de tension nerveuse (envers les élèves comme envers les collègues), plus d'intérêt à ce que je fais, à la façon de le faire passer aux enfants. Je suis plus présent, aux autres et à moi-même. Cette semaine, par exemple, c'est moi qui, malgré mon mal au dos, ai pris l'initiative de réorganiser (le ré- est manifestement de trop) la nouvelle salle des profs en positionnant de façon plus fonctionnelle et plus regardable tables, présentoirs, casiers et autres porte-manteaux qui avaient été mis là un peu à la façon d'un hangar d'Emmaüs.

Ce soir, j'ai travaillé jusqu'à maintenant. Je voulais à tout prix m'avancer dans l'organisation de ma semaine prochaine (je ne peux pas travailler sans savoir à l'avance tout ce que j'aborde dans la semaine). Si je ne le fais pas, le samedi y est consacré, en alternance avec ménage, courses et lessive. Le dimanche se passant en famille, j'ai parfois l'impression de ne pas "débander", de ne trouver aucun moment d'évasion véritable entre le dernier cours du vendredi et le premier du lundi. Il a fallu que je me force un peu mais je connaissais la récompense de mes efforts. J'ai travaillé sans relâche, avec une petite récréation offerte par J. qui partait faire sa boucle de rollers.

Maintenant, tout est prêt. Demain, liberté totale. Si le soleil est de la partie, j'aurais l'impression de prolonger les vacances, d'en voler encore un petit bout. Les batteries de l'appareil photos sont rechargées, les miennes le seront aussi, j'espère, demain matin.

6 commentaires:

kranzler a dit…

Du soleil, je te souhaite qu'il y en ait autant que tu veux. Ici, on vient de commencer les nuits où il fait moins de dix degrés et, réellement, je viens d'acheter un radiateur bain d'huile pour ne pas refroidir des fesses nuitamment. J'ai envie de bien l'aimer, cet automne.

Calyste a dit…

A Lyon aussi, certaines nuits sont bien plus fraîches. Il faut parfois fermer la fenêtre. Et puis, moi, je n'ai pas d'amis à 4 pattes pour me réchauffer!

kranzler a dit…

Me réchauffer ? Mais c'est que ca prend toute la couette. Je me réveille parfois et je n'ai plus rien sur moi.

Calyste a dit…

Sauf N°5, peut-être? ;-)

Kranzler a dit…

Je crois que si devais reporter de l'eau de toilette, je n'en porterais qu'une, qui devient difficile à trouver : Jules. J'ai laissé un abruti m'embarquer mon dernier flacon. En plus, il embrassait mal. Que veux-tu, un jour ou l'autre nous avons tous de mauvaises fréquentations.

Calyste a dit…

Il me semble me souvenir, moi aussi, en effet...