dimanche 16 décembre 2007

Hier soir.

Hier soir, J. est venu dîner avec sa femme chez moi.

C'était la première fois mais je n'étais pas anxieux. Je commence à un peu plus connaître G. et je l'apprécie. On peut même dire que j'éprouve d'un certain point de vue une sorte de tendresse pour elle. C'est une femme solide, déterminée et qui s'intéresse aux autres.

La soirée s'est passée en discussions diverses et variées, de la part de G. et moi surtout. J. était un peu plus en retrait. Il en parle lui-même dans un de ses billets d'aujourd'hui.

Tu dis, J., ne pas parvenir à être naturel et te mettre en position de spectateur. C'est vrai et faux à la fois. J'ai apprécié, cette fois-ci encore, notre connivence, nos clins d'oeil complices à certains moments. Il me semble que là, tu es tout à fait toi-même. Chaque fois que tu exposes tes opinions personnelles aussi.

Pour le reste, je suis moi aussi dans une position particulière. La première fois que tu m'as présenté ta femme, rappelle-toi dans quels petits souliers j'étais. En plus, tu nous avais laissés pratiquement tout le temps face à face, et je crois que tu as bien fait: ou bien nous avions réellement quelque chose à nous dire, ou bien je filais aussi rapidement que la politesse me le permettait. Je suis resté tout l'après-midi.

Dans ces moments-là, j'improvise, je marche à l'instinct, surtout je n'intellectualise pas. Il n'y a pas de modèle pré établi que l'on puisse suivre, pas que je connaisse en tout cas, et c'est ça qui est passionnant. Et un peu stressant, c'est vrai aussi.

Je suis sûr que nous sommes trois êtres humains sincères, pour qui la vie a une valeur essentielle et qui n'ont pas l'intention de laisser leur marche être interrompue par des considérations éculées. Mais il faut le temps.

Une petite erreur dans ton billet, cependant: tu prétends être un être transparent. Or moi, hier soir, je n'ai vu que toi! Ça doit être mes nouvelles lunettes!

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