Après un petit moment d'attente, les prisons royales de Saint-Amour s'ouvrent. Encore une fois, pas grand monde à se presser, ce qui nous arrange bien. Une partie de la façade extérieure a été préservée, heureusement. L'autre, hélas, a été démolie pour construire un local (en béton !) pour les pompiers, local d'ailleurs apparemment abandonné depuis longtemps. Comment a-t-on pu permettre une telle horreur !
Datant de 1741, ces bâtiments constituaient une des Justices des Gabelles créées par le roi Louis XIV en 1705 pour juger les contrebandiers des sels, tabacs, étoffes… L’ensemble, unique dans le Jura, comprend : l’auditoire avec deux corps de garde au rez-de-chaussée et deux salles d’audience au premier étage, à l’arrière, les prisons proprement dites avec la cour et l’appartement du geôlier, la pistole, la chapelle, la cour des prisonniers, deux salles de détention, trois cachots en sous-sol avec portes à guichet. Après la révolution, l'établissement sert de prison de passage pour les détenus allant de Lons le Saunier à Bourg en Bresse à pied. La prison est désaffectée en 1869.
Une visite vraiment intéressante pour les lieux eux-mêmes et par les nombreux panneaux explicatifs et très clairs.
3 commentaires:
on visite de plus ne plus de vieilles prisons, me semble-t-il...
Ah ben, tu es allé faire un repérage pour t'évader au cas où on t'y enfermerait ?
Karagar : un reste du confinement ...
Cornus : oui, mais ne le dis à personne !
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