On est dans le roman. La digestion se fait. Le rêve aussi. Un rêve mêlé de rumeurs extérieures, réelles celles-ci, qui finiront par vous réveiller. Non, pas encore. Prolongeons un peu le bien-être, le corps assoupi , le livre calé sur le ventre, qui ne pèse rien. On devine le soleil derrière les paupières closes, la coupe à fruits doit maintenant envoyer ses miroitements au plafond.
Quelle heure peut-il être ? Ai-je dormi longtemps ? Les yeux s'ouvrent sur une pensée qui passait par là. On soulève le livre, on replace le marque-page, jusqu'à ce soir. Et l'on va, encore un peu dans le rêve, boire sensuellement un verre d'eau fraîche. Le réel s'installe, il est temps de sortir !
6 commentaires:
La sieste est souvent à double tranchant pour moi car le plus souvent, si j'en ai vraiment besoin, elle dure trop longtemps et je dors mal la nuit suivante.
ah, les bons moments de la sieste post prandiale … merci
Ce rêve est ma réalité consciente quotidienne. Je vais m'y adonner maintenant, sans livre, en pensant amoureusement à Williams, rencontré grâce à Planet Romeo.
Cordialement.
Cornus : moi, il est rare qu'elle se prolonge trop. En général maxi une 1/2 heure.
Câo : tu es adepte aussi ?
Pippo : tu fréquentes de futures têtes couronnées ?
Non, Calyste, c'est un capitaine de l'armée américaine en mission en Syrie. Il a cassé son contrat et veut venir vivre avec moi à Bruxelles. Peut-être l'épouserai-je...
Mes amis me disent de me méfier de cet être qui écrit avoir des lingots d'or et aussi des soucis financiers.
HS: Je t'ai envoyé un courriel.
Pippo : je ne pourrais que te dire la même chose que tes amis, hélas.
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