Ainsi, à Santorin, alors que d'autres préféraient la plage, j'ai choisi la vieille cité grecque de Théra sur son promontoire rocheux. Et je ne l'ai pas regretté. Mais là, ce serait ouvrir la porte à mes amours hellènes.
En Campanie, j'ai gravi le Vésuve .... en bus presque jusqu'au sommet. A mes pieds, les ruines de Pompéi et, un peu plus loin, Naples, écrasante cité, et sa baie. Les fumeroles émanant du cratère n'empêchaient pas le commerce : à l'entrée du site, on pouvait acheter quelques bouteilles de Lacryma Christi, ce vin longtemps produit par les Jésuites sur les pentes du volcan. Le vieux monstre n'avait pas l'air si puissant. On sait depuis qu'il l'est !
Au Vatican aussi, je fis l'effort avec le dôme de Saint-Pierre. La vue sur la Ville, de là-haut, est sublime mais j'apprécie encore davantage celles depuis le Pincio ou, nec plus ultra, depuis la colline qui n'a jamais pu entrer dans le cercle très fermé des sept : le Janicule.
A Sienne, j'eus une belle frayeur. Vue du sol, la Torre del Mangia, du nom de son premier sonneur, surnommé le Mange Gains, est déjà impressionnante. Mais que voulez-vous : quand tous les élèves veulent monter, il faut bien suivre. Les premières volées de l'escalier sont aveugles, donc aucun souci pour moi. Hélas, tout en haut, les cloches, elles, sont en plein vent. Et là, ce fut pour moi une autre histoire ... Mais m'attendaient aussi tous les toits de la ville et leurs tuiles romaines et les paysages toscans. Si Paris vaut bien une messe, Sienne mérite, elle, un moment de crispation ...
3 commentaires:
As-tu bu du Lacryma Christi, cher Calyste? Deux amis gays bruxellois, mariés, vus cet après-midi, m'en ont apporté une bouteille.
Belle soirée.
tout le contraire de moi, il faut que j'aille en haut, monument ou relief, à tour prix (bien que sujet, dans certaines configurations, au vertige)
Pippo : sans doute. Je ne me souviens pas. A ta santé, alors !
Karagar : j'ai cru remarquer ....
Enregistrer un commentaire