lundi 25 janvier 2021

Lyon fait son cinéma

Le 25 janvier 1896, il y a donc 125 ans, les frères Lumière organisèrent la première projection cinématographique entre Rhône et Saône dans une salle rue de la République proche de l'opéra (une plaque commémorait l'événement sur la façade de l'immeuble il y a peu, et je pense qu'elle s'y trouve encore). Auparavant, deux projections avaient déjà eu lieu à Paris. 

Dix ans plus tard, en 1906 les premières "vraies " salles de cinéma ouvrirent à Lyon : le Cinematophone Modern Theater, rue Président Herriot, le Scala, rue Thomassin, et, en 1907, l'Odéon, rue Grolée. 

Edison avait inventé le kinétoscope mais son invention ne permettait la vision qu'à une personne à la fois. Les Lumière (Antoine, le père, Auguste et Louis, ses fils), eux, perfectionnèrent l'invention en permettant la projection pour un ensemble de spectateurs. Tous ces gens-là ne se doutaient pas qu'un peu plus d'un siècle plus tard, un maudit virus allait interdire l'accès aux salles de projection !

Antoine LUMIÈRE : Family tree by Base collaborative Pierfit (pierfit) -  Geneanet
Antoine Lumière
Auguste Lumière (1862-1954) et Louis Lumière (1864-1948)
Auguste et Louis Lumière
La façade
L'intérieur

7 commentaires:

Cornus a dit…

Une petite ressemblance d'Auguste Lumière avec Albert Einstein (je trouve).

Pippo a dit…

Claude Micheroux, dont je t'ai entretenu, a notamment repris l'exploitation d'un cinéma porno et a proposé aux liégeois une programmation "art et essai". Le lieu a été rebaptisé en "Le Lumière", que beaucoup appelaient "La lumière". J'y ai vu nombre de films de grande valeur, et gratuitement.
Hors sujet :
Voici le malentendu mentionné hier. La mise en scène était simplissime. Chaque numéro était précédé et suivi d'un noir, pendant lequel je pouvais jouer n'importe quoi. Je connaissais l'air d'une chanson 1900, utilisé par Strawinsky dans Pétrouchka : "Elle avait une jamb' de bois. ...", que j'ai joué avant et après l'apparition de Jacqueline W. Lors de l'entr'acte, tout le monde me tire la gueule, un des comédien me traite de salaud. Je lui demande pourquoi. J'apprends alors que Jacqueline a effectivement une jambe artificielle, ce que j'ignorais. J'eus beaucoup de peine à faire admettre mon ignorance. Heureusement Jacqueline ne devait pas connaître le texte (ou a fait semblant de ne rien comprendre) et ne m'en a pas voulu. Je ne suis jamais risqué à lui en parler : il est parfois dangereux d'éclaircir un malentendu, car on risque de s'enfoncer encore davantage.

Calyste a dit…

Cornus : tout à fait. Tu m'éclaires : il y a longtemps que je cherchais.

Pippo : tu me rappelles l'anecdote (vraie ? fausse ?) concernant Sarah Bernhardt qui, elle aussi, avait une jambe de bois. Un soir, alors qu'on frappait les trois coups au théâtre, quelqu'un, dans la salle, s'écria : la voilà !

Pippo a dit…

L'anecdote concernant Sarah Bernhardt m'a fait rire. Merci.
As-tu écouté Fanfare II, de Philippe Boesmans ? Qu'en penses-tu ?

Calyste a dit…

Pippo : oui, et je ne déteste pas. Mais ça mériterait d'être entendu dans une église !

Pippo a dit…

Calyste, tu deviens comme Cornus : très mesuré dans cette appréciation. Oui, dans une église, c'est mieux.
Bonne soirée.

Calyste a dit…

Pippo : non, je ne déteste pas mais ne suis pas subjugué non plus.