dimanche 11 août 2019

Et pendant que j'en suis à retomber en enfance

Ce film de Ladislao Vajda (1955), que je croyais italien mais qui est en fait espagnol (mais je suis excusable puisque un remake en a été tourné par Luigi Comencini en 1991 : Marcellino pane e vino : au XVII°, un enfant de cinq ans, abandonné par sa mère à la naissance, est finalement recueilli par les moines d'un monastère. On découvre qu'il a le don de parler aux animaux et surtout qu'un jour, il se met à communiquer avec Jésus en croix, à qui il a apporté à manger. Le Christ lui propose de réaliser son vœu le plus cher : Marcellino lui demande de voir sa propre mère et aussi celle de Jésus. Les moines le découvrent mort au pied de la croix.

J'avais été bouleversé par ce film, vu très très jeune. Tout y était pour me troubler profondément : la mère absente, les animaux et ce crucifié qui pouvait bouger sur la croix. J'avais fait un rêve ensuite, m'imaginant monter à sa place sur cette croix.

Mes parents ne s'étaient pas méfiés de ce film "religieux" qui, personnellement, m'a autant marqué que Nuit et Brouillard, de Renais, vu lui aussi beaucoup trop tôt.


2 commentaires:

Jérôme a dit…

Un film espagnol doublé en italien... les images/ plans sur les visages sont pas mal mais ce fond musical....!!

Calyste a dit…

Jérôme ; oui, un peu envahissante !