samedi 27 juin 2015

Calme et bougeotte

En ce moment, j'alterne grande léthargie et activité fébrile. Et, après tout, cela me convient bien. Lorsque j'en ai assez de bouger, je reste immobile; lorsque je suis lassé de ne rien faire, je bouge.

Hier et aujourd'hui ont été deux jours de bougeotte. C'est rare mais ça arrive. Ainsi, après avoir hier déjeuné chez Patrick avec Frédéric et Jean-Claude, j'ai emmené ce dernier à la découverte de quelques expos que je voulais voir. Dans le désordre, les deux salles des Archives de Perrache, le plateau du Conseil Régional et le loft du Goethe Institut.

Au Goethe, il fallait, pour visiter le rez-de-chaussée, s'adresser au troisième étage et ce que nous avons vu à travers la porte vitrée (visiblement sur la BD) ne nous a pas incités à gravir les marches. La première salle, la plus petite, des Archives, présentait un historique de la grande roseraie du Parc de la Tête d'Or. Nous sommes passés assez vite, juste le temps de revoir en photos les frimousses plus ou moins attractives de Grâce de Monaco, de la Begum Aga Khan, de Louis Pradel, à cette époque maire de Lyon, et d'Edgar Pisani, ministre de l'agriculture, tous présents lors de l'inauguration en Juin 1964.

La plus grande salle proposait une expo intitulée Rêves, entre science et art, en hommage à Michel Jouvet, père du sommeil paradoxal. Il aurait fallu plus de temps que nous n'en avions pour lire attentivement toutes les explications et visionner les vidéos mises à disposition du public. Rien de très photogénique si ce n'est deux machines assez surprenantes que voici :
Machine à photographier les rêves
Machine à peser les rêves


Mais le plus intéressant de la journée fut sans conteste l'expo du Conseil Régional : L'Espace de la lumière (83-2015), du peintre Patrice Giorda. Le plateau est un excellent lieu pour ce type d'exposition, ne serait-ce que par la lumière naturelle qui l'inonde grâce à la verrière qui recouvre le bâtiment. Ces tableaux aux couleurs contrastées présentent tour à tour et principalement les années-pensionnat aux Lazaristes de Lyon, un  séjour à Florence et l'Histoire de la Croix.

J'aime cet espace ouvert et peu encombré où les tableaux se répondent sans s'annuler. J'aime aussi l'emploi que fait ce peintre de la lumière et de la ténèbre, dont, indéniablement, se dégage une grande spitirualité. Si vous êtes à Lyon ou alentour, n'hésitez pas.





Et aujourd'hui ? J'en parlerai demain car, là, je vais recommencer la bougeotte...

6 commentaires:

plumequivole a dit…

Le 2ème tableau m'intrigue. Saurais-tu où il fut peint ou s'il représente un lieu précis ?

Calyste a dit…

Plume : il s'agit de la vision de l'artiste de la Place Bellecour, à Lyon.

Cornus a dit…

J'aime bien le principe des machines qui ne servent à rien.

Calyste a dit…

Cornus : elles étaient présentées très sérieusement...

karagar a dit…

Belle découverte que ces peintures

Calyste a dit…

Karagar : moi aussi, elles m'ont beaucoup attiré.