samedi 1 septembre 2012

L'Homme des vallées perdues (Shane)

Le Wyoming, des fermiers, des cow-boys, une petite ville qui ne demande qu'à grandir, un inconnu solitaire, sorte de double fascinant de l'ange de "Théorème", et les yeux d'un enfant pour regarder tout ça et tenter de comprendre ce qui divise tant les grands. Un texte magnifique de tendresse et d'humanité, comme je les aime.
(Jack Schaefer, L'Homme des vallées perdues. Phébus Libretto. Trad de Éric Chédaille.)

2 commentaires:

charlus80 a dit…

Pas lu le livre, mais revu le film il y a peu à la télévision! Magnifique western, paysages et couleurs splendides, rapports humains fouillés. Alan Ladd n'est pas mon acteur favori, mais il trouve là le rôle de sa vie, Jack Palance est un tueur d'anthologie. Le petit Brandon de Wilde est émouvant dans son admiration éperdue pour Shane et sa dernière réplique ''Shane,Shane reviens...'' reste dans toutes les mémoires cinéphiliques...
Le film se termine sur une ambiguïté jamais levée par le réalisateur : Shane, blessé s'en va à cheval vers le soleil couchant. Est-il mort à la dernière image?
Le livre donne-t-il une réponse?
Et puis non ne me dit rien. Finalement je n'ai pas envie de savoir!

Calyste a dit…

Charlus: eh bien, le livre se termine exactement de la même façon, sur la même ambiguïté.