Ensuite les collections permanentes, voyage à travers les siècles et les continents, de l'Amérique à l'Asie, de l'Afrique à l'Océanie. Passionnant, mais mon dos et mes pieds n'en peuvent plus et, au bout de trois heures à l'intérieur des salles, je passe vite, de plus en plus vite devant les dernières vitrines. Sans doute ce musée aurait-il mérité une deuxième visite, à un rythme moins soutenu.
Mais je n'avais pas décidé, cette fois-ci, de m'enfermer dans les musées. D'ailleurs, c'est ce qui me surprend dans mon évolution. A ces collections d'objets du passé, je préfère maintenant la vie des rues, leurs odeurs, leurs couleurs, leurs surprises, l'humanité actuelle dans ce qu'elle a de meilleur et de pire. Je me suis moi-même calfeutré pendant quelques années dans cette sorte de musée qu'était mon appartement. J'ai donné. A présent, c'est le soleil qui m'attire, pas la poussière des ans.
6 commentaires:
J'aime tellement cette dernière phrase...
Georges: et si tu savais comme elle est sincère! Merci.
Comme Georges, j'allais saluer cette dernière phrase. Mais il faut dire que tu es tellement familier des musées... Je suis loin d'avoir ton intérêt et ta sensibilité dans la rue. Mais je comprends.
Cornus: familier des musées? Seulement quand je voyage, Cornus, et bien que certaines de mes collègues puissent fort bien y figurer à la vitrine des chefs-d'œuvre en péril!
Mais dans la rue aussi, il y a de la poussière, au fait. :)
Lancelot: poussière de soleil et d'étoiles!
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