vendredi 22 juillet 2011

Dans le fond d'un placard

Aujourd'hui, Jean-Claude, en ex menuisier qu'il est, a trouvé bon de réparer le bahut de mon salon. Je ne peux pas lui trouver tort. Il a fallu vider le meuble de toutes les cassettes audio et des vinyles qu'il contenait. Depuis combien de temps ne l'avais-je pas ouvert? Avec les CD, j'ai peu à peu oublié ces vieux disques dont certains, pourtant, me tenaient à cœur.

En revanche, j'ai fait de véritables découvertes, comme cet enregistrement de musique pop de l'est que Pierre avait ramenée de Pologne lors de l'un de ses voyages. Jerzy Grunwald, vous connaissez? En recherchant sur Google, j'ai pourtant pu le retrouver. Aucun souvenir de ce que ça peut être. Lorsque cette chaîne sera réinstallée, j'essayerai de le réécouter, si le diamant n'est pas totalement hors-service.

Une autre surprise: un 45 tours à deux titres d'un italien, un certain Pino D'Angio, gueule d'ange sous chevelure méditerranéenne. Encore un qui a laissé une trace indélébile dans l'histoire de la musique avec ses deux titres: Ma quale idea et Lezione d'amore! Ça sent le slow à plein nez.

Et puis des choses aussi disparates que Sheila (Reviens, je t'aime), Julien Clerc (Les Fleurs des gares), Michel Polnareff (Gloria), Germaine Montero (Paseando por Espana), Gilles Dreu (Je dirais même plus), Le Quartet de Lyon (Aux Marches du palais), Les Valses de Strauss (un de mes tous premiers disques), Les Chœurs de l'Armée rouge (Plaine, ma plaine), Les Compagnons de la chanson (La Chanson de Lara), François Deguelt (Quand l'amour viendra), Charles Aznavour (Comme ils disent) ou John Littleton et les Petits Chanteurs de St-Laurent.

Un dernier, instant souvenir. 1981, séjour à Perugia, Université pour Etrangers, Palazzo Galenga. J'avais 29 ans. Soir d'été où je rencontre un ex mannequin. Nuits torrides et amour naissant (de sa part). A mon départ, il m'offre un disque: Malinconia, de Riccardo Fogli. C'est tout ce qui me reste de lui. J'ai oublié son prénom.

Et, merveille, je viens de retrouver cette chanson sur le Net. Écoutez, et ne vous moquez pas, per favore!

8 commentaires:

laplumequivole a dit…

Se moquer, Calyste ? On a écouté bien pire, en ces époques, on l'avoue, foi de Plume ! Et puis un cadeau d'amoureux, même de mauvais goût, c'est un cadeau d'amoureux...c'est sacré.

Anna F. a dit…

Je souris doucement, mais cela ne veut pas dire que je me moque de toi. Bisous. Anna

Calyste a dit…

La Plume: D'accord, ça m'avait beaucoup touché à l'époque. Aujourd'hui, ça me fait plutôt sourire. C'est un peu le cas de tous nos souvenirs heureux, non?

Anna: Et moi, j'aime quand tu souris doucement et quand tu me fais des bisous!

charlus80 a dit…

Cherche Calyste! Je suis sur que tu as d'autres souvenirs de cette sorte dans ta discothèque! souris leur tendrement!!

Calyste a dit…

Charlus: j'en ai plein la mémoire aussi, comme toi sans aucun doute!

Lancelot a dit…

"quale idea" !!! Pino d'Angio !!!! Mais je m'en souviens parfaitement, c'était à peu près à la même époque, en 81-82, j'étais en terminale. Pour la face B je sais pas, mais pour la face A, c'est pas du tout un slow. Un petit rock rythmé. Il était rigolo ce chanteur. Genre "je me la joue déducteur mais pour rire". J'avais une copine dans le bus qui était folle de lui !

Calyste a dit…

Lancelot: et il déduisait bien?

lancelot a dit…

Une capacité de Déduction incomparable !!!! En revanche, il n'aimait pas du tout les bougainviLLIERS..... :D :D