Et puis Lucentini a fait faux bond en décédant en 2002. Fruttero le suivra en 2012 et ce roman, Des Femmes bien informées, est un de ses derniers.
Une prostituée roumaine est retrouvée assassinée dans un fossé, près de Turin. Mais, au moment de sa mort, elle s'était rangée et avait épousé une grande fortune du Piémont. A travers les témoignages, les réflexions, les délires, les monologues de plusieurs femmes (la surveillante-chef, la serveuse, la carabinière, la fille, la meilleure amie, la journaliste, la bénévole, .....), on apprend peu à peu la vérité.
Pourtant l'essentiel n'est pas la résolution de l'énigme (que l'on peut assez vite deviner) mais bien plutôt la peinture d'une société italienne à multiples facettes, des bas-fonds aux beaux quartiers, de l'hypocrisie des œuvres de bienfaisance à la vulgarité obscène des médias. Toutes réalités que l'on pourrait facilement transposer en France ...
(Carlo Fruttero, Des Femmes bien informées. Ed. Robert Laffont. Trad. de François Rosso.)
2 commentaires:
Les monilogues, ce sont les dialogues avec Monique ?
Cornus : exactement ! Merci.
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