Cinq femmes et demie

Francisco Gonzalez Ledesma, vous connaissez, vous ? Mi, jusqu'à il y a peu, pas du tout. Il est pourtant considéré, en Espagne, comme le plus grand écrivain contemporain de roman noir. Et ce n'est pas moi qui lui contesterai ce titre après avoir lu, par hasard, Cinq femmes et demie. 

J'y ai fait la connaissance de son inspecteur récurrent : Ricardo Méndez, un personnage atypique qui n'hésite pas à franchir les lignes rouges de la loi et fait preuve d'un "aimable scepticisme". Le deuxième personnage important de ce  roman (et d'autres de lui), c'est Barcelone et ses quartiers populaires. 

Je ne dirai rien de l'intrigue, plutôt compliquée mais on ne s'ennuie pas à suivre les méandres du récit, parfois humoristique,  qui, à la fin, réserve une belle surprise. Des femmes, des femmes et un homme : Méndez. Vraiment, un plaisir. 

(Francisco Gonzalez Ledesma, Ciq femmes et demie. Ed. L'Atalante. Trad. de Thomas Delooz.)