Remonté chez moi, j'ai alors déplié délicatement le paquet sans déchirer le papier (non pour le conserver mais par respect) et j'ai d'abord découvert ce mot qui m'a beaucoup touché :
Bonjour Calyste,
Les années passent .... mais la sympathie demeure ! Le temps est venu pour moi aussi de partir en retraite : 62 ans, le croiras-tu ?! Voici déjà 11 ans que j'avais quitté le collège pour celui de XX. Je ne pars pas sans penser à certains de mes anciens collègues avec qui j'ai passé tant d'années et de bons moments, et tu en fais partie. Moments à travailler bien sûr, mais aussi à plaisanter ... et à maugréer parfois sur la direction ou la vie de l'établissement (chut !). Voici une petite surprise éco-logique fabrication maison, je ne doute pas que tu en trouveras la solution facilement (?!). J'espère surtout que tu vas pour le mieux et que tu as gardé la passion de la course à pied ! Je te souhaite bonne suite du côté de Lyon (c'est assez loin quand on habite à la limite du Rhône et de la Loire !) avec de très bonne fêtes de fin d'année malgré ce maudit virus qui nous chagrine plus ou moins la vie.
Bien cordialement et merci encore pour "hier" ... enfin ..."avant-hier" !
C-B
( Note de Calyste : les noms propres ont été changés.)
Et, à l'intérieur du cylindre, un casse-tête en bois, fabriqué par cet ancien collègue de math que j'ai toujours beaucoup apprécié pour son ouverture d'esprit (rare chez un prof de math ...) et son humour pince-sans-rire (encore plus rare chez ...). J'ai mis quatre minutes pour en trouver la solution et, grrrrr, ma sœur deux cet après-midi !
8 commentaires:
Ah sympa... C'est agréable de constater a posteriori que nous sommes appréciés par certaines personnes qui ne le disent pas mais n'en pensent pas moins. De mon côté, je pense que je ne disais jamais assez à certaines personnes combien je les apprécie au travail. Je m'efforce de le faire depuis quelques années.
j'imagine otn emotion en effet...
les belles amitiés savent encore respirer ...
Cornus : une forme de pudeur que je connaissais bien. Maintenant je me lâche !
Karagar : d'autant que je ne m'y attendais pas du tout.
Saint-Marc : effectivement, le masque ne leur coupe pas le souffle !
Merci, cher Calyste, de m'avoir fait découvrir le blog de Saint-Marc.
Pippo : je suis sûr qu'il va te plaire !
Calyste> Oui, entre collègues de même "rang" c'est une chose... mais lorsqu'il existe des liens hiérarchiques, cela est d'autant plus nécessaire, mais en même temps casse-gueule. Il faut savoir doser les choses, mettre le curseur au bon niveau, faire en sorte que cela sonne juste et que cela ne soit pas grandiloquent ou ampoulé... Et le "chef" ne doit s'attendre à aucun retour, en tout cas, pas immédiat. Quand il y en a, tant mieux, mais il ne faut pas surtout pas les attendre, sous peine de graves désillusions. Il y a de la pudeur parfois, c'est sûr... et parfois aussi le fait qu'on ne nous aime pas, plus simplement.
Cornus : c'est une situation que je n'ai pas connue. Avec des élèves, ce n'est pas tout à fait la même chose.
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