dimanche 21 janvier 2018

La Porte

Encore une fois, je vais en surprendre quelques-uns mais je ne sais pas si j'ai aimé ou pas ce roman. Ce dont je suis sûr, c'est que je ne l'oublierai pas tant il est dur. Publié en Hongrie en 1987, il ne fut connu en France qu'en 2003, suite à la mise à l'index des œuvres de Magda Szabo par le régime communiste de son pays. Cette année-là, il reçut le prix Femina étranger et en 2015 il fut élu meilleur livre de l'année par le New York Times.

Il s'agit de la vie d'un couple (elle écrivain, lui médecin gravement malade) à Budapest avec leur bonne, Emerence, une femme imprévisible dont la psychologie est très difficile à comprendre, une femme libre, silencieuse, solitaire, aux colères titanesques, chez qui personne n'a l'autorisation d'entrer.

Livre de femme, mettant en scène des femmes mais on est très loin de l'eau de roses.
( Magda Szabo, La Porte. Ed. Viviane Hamy. Trad. de Chantal Philippe.)

2 commentaires:

CHROUM-BADABAN a dit…

Magda Szabóc'est ma chouchou préférée !
Je te conseille de lire toute son oeuvre traduite !
En ce moment je lis Le vieux puits sur son enfance et son éducation.
Vivianne Hamy vient de sortir un inédit : Abigaël, que vais bientôt lire !

Calyste a dit…

Chroum : effectivement, tu en avais parlé. Je vais sans doute suivre tes conseils.