mardi 17 novembre 2015

Une minute de silence

J'ai téléphoné hier à un de mes anciens collègues pour savoir comment s'était passée la minute de silence au collège à midi.

Il m'a expliqué que, cette fois-ci, les choses avaient été très bien préparées par les enseignants et que les élèves étaient demandeurs et avaient "jouer le jeu". Aucune réaction négative comme cela avait été le cas en janvier.

La cause de cette unanimité est sans doute à rechercher dans le non-ciblage des attaques de vendredi. En janvier, certains, par opposition politique ou religieuse,  n'avaient pas voulu s'associer au deuil suite à la mort de journalistes de gauche et de clients d'un hypermarché casher. Elle s'explique aussi, à mon avis, par la jeunesse de la plupart des victimes et la diversités des lieux visés, tous consacrés aux loisirs et à la détente.

J'ai beaucoup été touché, pour ma part,  par le large éventail des gens qui, spontanément, ont chanté La Marseillaise. Sincèrement, je ne pensais pas que les plus jeunes la connaissaient encore. Et puis, l'intensité de ce silence, comme samedi Place Bellecour...

3 commentaires:

CHROUM-BADABAN a dit…

Pas d'accord. C'était ciblé. Les gens et les lieux de plaisirs que ces salauds réprouvent et anathématisent.

Cornus a dit…

Pour moi, la stupeur a été équivalente, mais sans doute davantage désespéré cette fois-ci. La fois précédente, on avait été quelque part "rassuré" (ce n'est pas le bon terme, mais j'imagine qu'on peut voir l'idée) par la traque et la mise hors d'état de nuire des terroristes. Ici, tu as raison, l'attaque n'est que vaguement géographiquement et un peu thématiquement ciblée.

Calyste a dit…

Chroum : bien d'accord avec toi. D'ailleurs, je le dis à la fin d'un paragraphe. Mais ce ne sont plus les cibles habituelles, du moins chez nous.

Cornus : il semble qu'aujourd'hui, on t'ait entendu.