mardi 20 janvier 2015

Grosse frayeur

Ce matin, levé tard parce que couché tard (après deux films excellents : Le Convoi de la peur, remake du Salaire de la peur, et Les nouveaux Mecs, un film allemand très drôle). A l'ouverture de mon portable, un message vocal. Un collègue de ma sœur qui s'inquiétait de ne pas la voir au travail alors qu'elle n'avait pas posé de congé, et qui ne parvenait pas à la joindre par téléphone. De même pour moi après de multiples tentatives.

Ma sœur, bien qu'affectée par la mort de notre mère, n'est pas du genre suicidaire. Pas davantage habituée à s'absenter de son travail sans raison valable. Mais un accident avait pu lui arriver. Très inquiet, je file chez elle avec une batterie de clés (je ne savais plus lesquelles étaient  les siennes), imaginant tout et n'importe quoi. Lorsque l'on est plus que deux de la famille initiale, on a sans doute tendance à angoisser plus vite.

Presqu'arrivé chez elle, je reçois un coup de fil de sa part : elle était allée à l'enterrement de la mère d'un de ses collègues et en avait prévenu sa directrice. J'aurais bouffé celui qui m'avait téléphoné ! D'autant plus qu'il s'agit d'un ancien parent d'élève que je n'appréciais guère à cause de sa prétention et de sa propension à s'écouter parler ! Mais, après tout, il avait sans doute cru bien faire. Sur le chemin du retour, j'étais encore assez mal...

2 commentaires:

Cornus a dit…

J'aurais angoissé tout autant que toi. Cela me remet en mémoire des choses anodines et qui prennent des proportions gigantesques alors que tout allait bien, comme le coup où j'avais perdu Fromfrom devant un cinéma. Les minutes paraissent des heures dans ces cas là.

Calyste a dit…

Cornus : oui, je me souviens que tu avais raconté l'incident.