mercredi 29 juin 2011

Une otage libérée après cinq minutes de rétention

Alors que j'étais dans le salon de la clinique pendant qu'une aide-soignante préparait ma mère dans sa chambre pour la nuit, je regardais comme tout le monde à la télévision les nouvelles concernant la libération des deux otages français en Afghanistan. Tous les regards étaient tournés vers le petit écran et, pendant un bon moment, je n'ai pas prêté attention au bruit de loquet de porte qui se répétait dans mon dos. Finalement, perturbé par cette litanie incessante, je me suis retourné et ai vu la porte vitrée du bureau de l'infirmière d'où provenait les parasites. L'infirmière s'était maladroitement enfermée à l'intérieur et ne parvenait plus à se libérer.

Galant homme comme vous me connaissez, héros de ces temps modernes où la technologie avance à grands pas (au risque parfois de trébucher), je suis allé avertir l'aide-soignante afin qu'elle vienne appliquer son doigt (lequel?) sur l'appareil extérieur pour reconnaissance digitale. La jeune femme a pu ainsi voir son emprisonnement cesser rapidement. Mais bien qu'elle arbore une figure souriante, j'ai bien senti qu'elle commençait déjà à être gagnée par la panique. Ce pour quoi je ne peux pas lui en vouloir, moi qui suis resté coincé dans un ascenseur pendant dix minutes qui m'ont paru les plus longues de ma vie.

A la télévision, on continuait à parler des deux héros du jour.

3 commentaires:

Valérie de Haute Savoie a dit…

La seule fois où je suis restée coincée dans un ascenseur, nous étions plusieurs et l'ascenseur était vaste. Mais je crains de me retrouver seule dans un petit modèle.

Cornus a dit…

Pas mal en effet le coup de l'otage. N'empêche, que c'est mal fichu leur truc.

Quand je pense qu'avant hier, nous escomptions Fromfrom et moi le jour où il y aurait 555 jours de détention (c'est dire combien nous ne comptions guère sur une libération et combien tu déteins sur nous avec tes chiffres ;-))

Calyste a dit…

Valérie: mi, c'était un tout petit ascenseur, dans mon ancien immeuble, et nous étions plusieurs aussi (sans doute en surcharge), hélas!

Cornus: 547, c'est déjà pas mal, pour eux! Je doute qu'ils soient sensibles à l'harmonie des chiffres!