vendredi 6 août 2010

Bonnes nouvelles

Oui, oui! des bonnes nouvelles!

- 1°) Mon évier est enfin arrivé chez Lerin-Merloy. Oui, celui qui devrait être déjà dans le coin de ma cuisine depuis une quinzaine de jours. L'employée est bien allée sur ses deniers à Saint-Étienne en récupérer un mais c'était le dernier et il était en mauvais état. Or cette jeune fille, qui a plus d'un tour dans son sac, a aussi un petit copain qui travaille à Grenoble. A Grenoble, il y a un Lerin-Merloy et dans ce Lerin-merloy, il reste des éviers comme celui que j'attendais désespérément. Et aujourd'hui, en fin de semaine, le gentil copain de la gentille employée de ces enfoirés de Lelin-Merloy a mis dans sa voiture l'objet de mes désirs (je parle du bloc de résine moulée) et l'a transporté jusqu'à Lyon. Elle est pas belle la vie! Quoique! Je devrais peut-être attendre, pour me réjouir, de l'avoir vu!.

- 2°) Je rassure Cornus: j'ai très bien dormi dans le nouveau sens ouest-est de mon lit. Mais il faut dire qu'hier soir, j'aurais dormi n'importe où, même debout! Et ce matin, en me levant, même pas surpris: je savais exactement où j'étais et dans quel sens! Même que, en sautant du lit, j'avais un peu mal dans les muscles des efforts de la veille. Mais juste un peu; Alors, elle est pas belle la nuit!

- 3°) Que faire à dîner ce soir à mes deux acolytes? Dès ce matin, l'idée s'impose à moi d'un repas italien, sans doute à cause de la bouteille de Campari achetée hier. L'entrée? Facile: prosciutto e melone, jambon et melon en VF. Mais ensuite? Pour des lasagnes, il fallait utiliser le four. Pas l'idéal dans une cuisine en travaux. Une pizza à commander au restaurant près de chez moi? Fermé, bien sûr, pendant le mois d'août. Et la qualité des autres, je ne la connais pas. Au supermarché Casino, je lorgne un peu du côté des surgelés mais rien ne me tente, et au rayon frais, rien qui s'apparente de près ou de loin à nos cousins transalpins. Alors quoi? Alors, je décide de relever le défi lancé ce matin par Jean-Claude qui, à ma question sur le plat principal, me répond le plus sérieusement du monde: "Tu n'as qu'à faire un osso bucco!". Moi qui ne savais pas cuisiner un œuf il y a deux ans! Alors, c'est parti: je repère le boucher que j'aime bien dans le magasin, je lui demande la recette, il me trouve la viande adéquate. Je ne sais pas comment fait cet homme pour être toujours clair et compréhensible mais moi, avec lui, je serais capable de devenir meilleur ouvrier de France catégorie boucherie. Bon d'accord, j'ai encore demandé une ou deux choses à Jean-Claude pendant la cuisson, mais le résultat était excellent, et ça j'en suis très content (voire un peu fier aussi!): mon premier osso bucco! Il ne reste rien ce soir dans la marmite, rien de rien. Preuve que l'on s'est régalé, non? Tiens, pour le coup, je lance sur ce blog un nouveau tag: cuisine. Il est pas bon, Caly...!

6 commentaires:

Cornus a dit…

Eh bien ça donne une idée pour demain (je parle de l'osso bucco). Je n'en ai mangé qu'une seule fois il y a environ un an et c'est Fromfrom qui s'y était collée de belle manière.

Cela ne fait que deux ans que tu cuisines ? Quand je vivais seul, je cuisinais peu, mais cela m'arrivait quand même de faire quelques bricoles, y compris pour les desserts. Mais j'ai toujours su "cuisiner" le minimum, sinon je serais mort de faim.

Calyste a dit…

Oui, Cornus, auparavant je me nourrissais, simplement, mais j'étais incapable de préparer un repas digne de ce nom pour des amis!

Lancelot a dit…

Un osso bucco improvisé ? et réussi ! Diantre ! Jean-Claude m donne des idées ! La prochaine fois (...) je te réclamme un Saint honoré pour dessert.

L'osso bucco de mon TiNours, c'est un grand, très grand moment aussi. Il en fait quelquefois, mais on réserve ça pour les grandes occasions : 1) c'est du boulot tout de même 2) le jarret de veau est cher, très cher !

Cornus a dit…

Il faut le dire. L'osso bucco fromfromien était excellent.

Calyste a dit…

Autant que le mien? Il faudra échanger les recettes!

Calyste a dit…

Rien que ça, Lancelot! Un Saint-Honoré! C'était le gâteau de fête de ma grand-mère paternelle en hommage à son mari, mon grand-père, qui portait ce prénom.