Les 442 marches de la rue Joséphin Soulary permettent de rejoindre le quartier Saint Clair depuis la Croix Rousse à pied (ou l'inverse si l'on est courageux), une promenade presque bucolique, sans un bruit de moteur ! Bucolique, comme son ancien nom, d'ailleurs : la rue des gloriettes.
Mais alors qui est ce Joséphin Soulary pour qui on a renommé cette voie insolite bordée de murs aux pierres dorées et aux fresques colorées ? Auteur des "Sonnets Humouristiques" qui lui ouvriront les portes de la célébrité, il était poète au XIXème siècle, et maître dans l'art du sonnet. A son décès, un comité s'organise pour ériger une statue place Chazette, mais elle sera refondue en 1943. Reste cette rue, qui porte son nom depuis son décès en 1891, avec son portrait en médaillon sur la maison qu'il habitait.
Jacques Higelin, dans sa chanson "J'ai jamais su" en 2010 emploie une phrase presque identique à un de ses vers :
"Tout bonheur que la main n'atteint pas n'est qu'un leurre." où le poète lyonnais avait écrit "Tout bonheur que la main n'atteint pas n'est qu'un rêve."
Hommage ou coïncidence ? L'histoire ne le dit pas...
5 commentaires:
Nous voilà un peu renseignés.
pas grand chose à voir avec Josephin, mais tu n'as jamais eu envie d'avoir un chat ? (c'est la photo du joli matou sur les marches qui m'a fait me poser cette question bien superficielle et sans obligation de réponse évidemment)
Et la balade est très belle si l'on a de bons mollets !
Mes parents en ont eu qui sont tous morts sur la route. Je me souviens particulièrement d'un qui n'acceptait de boire qu'un robinet de l'évier. Pour moi, je ne suis pas très chats, je préfère les chiens mais, par "fidélité" pour mon dernier (Ciccio, trouvé en Italie, d'où son nom), je n'en ai pas repris.
un peu comme moi avec Chamade
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