Hier, nous étions quinze seulement à la cérémonie dans une église un peu fraiche, sous un ciel de brouillard. Dont une amie d'enfance qu'elle avait connue au CP. Belle amitié pendant toutes ces années. Mais celui qui semblait le plus triste, c'était son petit fils, qu'elle avait pratiquement élevé et que j'ai eu comme élève à la fin de ma carrière. Il a aujourd'hui 23 ans. Après la cérémonie, il a fondu en larmes. Je l'ai serré dans mes bras. Moi aussi, j'ai été élevé par ma grand-mère. Mais, lorsqu'elle est morte, j'étais encore trop jeune pour comprendre que c'était définitif. Lui en avait conscience.
mercredi 18 décembre 2024
Mort d'une amie
Hier, je suis allé aux funérailles de Mimi, Marie-Louise en fait. Elle est morte à 91 ans, Mimi, après une vie assez belle, somme toute. La dernière fois que je l'ai vue, elle avait déjà beaucoup baissé et ne consommait que des purées. Mais ce qui m'avait frappé, c'était son état de quasi prostration. Elle qui aimait rire et réunir ses amis, elle semblait absente ce jour-là.
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5 commentaires:
Année assez sombre qui s'achève. J'avais 19 ans quand ma grand-mère paternelle est décédée et c'est d'elle que j'avais été la plus proche car enfant, on me confiait à elle le matin avant d'aller à l'école et après 11h30 et parfois l'après-midi aussi et je passais un mercredi après-midi sur deux au moins chez elle. J'avais été très marqué par son décès.
Il y a de quoi. Quel âge avais-tu à sa mort ?
Calyste> Je l'ai dit : 19 ans. Elle est décédée assez vite, je ne m'y attendais pas. Ma seconde grand-mère, cela a été différent : je l'aimais beaucoup, mais j'étais moins souvent chez elle et sa mort, alors que j'avais 31 ans, était plus attendue.
Excuse-moi : j'ai lu trop vite.
Je travaille dans un service de gériatrie et je le constate souvent..."L'état de prostration" dont tu parles, il m'arrive d'y penser.
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