Hier, de façon détournée puisque je n'ai plus aucune relation avec cette famille (de leur fait) depuis des années, j'ai appris la mort du beau-frère de Pierre. Ils avaient le même âge, jumeaux à quelques jours près. C'était un homme profondément charnel, infidèle, aimant boire et manger, souvent autoritaire et directif, ayant longtemps vécu en Afrique noire où, sans doute, il avait appris à commander, dont la fumée des cigares me dérangeait profondément en plein repas de famille de fin d'année (et je n'étais pas le seul à être gêné !). Une sorte d'antithèse de Pierre . Inutile de dire que je ne l'aimais que modérément .
Mais cette annonce m'a immédiatement replongé dans cette époque révolue, un peu comme on reçoit un verre d'eau glacée dans la figure. Heureusement, aujourd'hui, je sèche plus vite !
4 commentaires:
D'après ce que tu dis, je pense que l'eau glacée dont tu parles est plus en lien avec le contexte, les événements que tu as vécu en présence de ce personnage, mais pas nécessairement le personnage en question. J'ai en mémoire une personne qui travaillait à Chinon et que je voyais presque tous les jours mais qui n'était vraiment pas intéressant (bête et méchant). J'ai quitté Chinon en 2002 et il est mort en 2003 pendant la canicule (obésité, insuffisance pulmonaire et cardiovasculaire très certainement en plus d'une hygiène de vie pourrie). L'annonce de son décès ne m'avait pas attristé en tant que tel, mais sa présence dans la mémoire se mêlait (se mêle toujours) à des personnes sympas et de bons moments. Hélas, je n'ai plus aucune nouvelle de Chinon par ailleurs : le manque de fidélité de ces collègues que je considérais au-delà de simples collègues ne me fait pas plaisir. J'ai maintenu le lien durant des années, mais quand je suis le seul à écrire et qu'on ne répond jamais... C'est vraiment décevant je trouve. Mais bon, quelques autres restent fidèles...
Cornus : Tu as tout à fait raison dans ta première phrase. Je voulais nuancer mais n'y suis pas parvenu. Quant à moi, il m'arrive parfois, heureusement de plus en plus rarement, d'éprouver une certaine amertume vis à vis d'anciens collègues proches qui ne se manifestent que si je les appelle .
Calyste> En ce qui me concerne, quand le sens unique se prolonge, je finis non pas par poser un sens interdit de mon côté, mais je me dis que la rue est en travaux et ne sera jamais réparée et que je ne ferais plus rien pour faire avancer les travaux.
Cornus : je me souviendrai de cette image .
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