Mercredi 19 mai (1) :
(ERREUR DE PUBLICATION : ce billet devrait se trouver après le suivant. Désolé !)
Allons, enfants d'Occitanie, le jour-départ est arrivé ! Valises remplies, ménage fait, clef rendue, nous allons encore faire quelques haltes en chemin.
D'abord Souillac que j'avais envie de revoir pour deux raisons : le prophète Isaïe et le vinaigre de truffe. Il y a des années, en tournée avec la chorale, j'avais acheté une petite fiole de ce vinaigre dont mes papilles se souviennent encore sur de modestes œufs au plat. Je la fis durer tant que je pus mais elle finit par s'assécher. Mais impossible d'en retrouver ici (suspense ...). Heureusement, Isaïe, lui, était toujours fidèle au poste. Et quel plaisir de revoir des humains attablés aux terrasses des petites places de la ville !
D'abord le beffroi, ancienne église paroissiale Saint-Martin, désaffectée en 189 et transformée en salle d'expositions par les Amis du vieux Souillac.
Isaïe, je le retrouve dans l'abbatiale Sainte-Marie, chef-d’œuvre de l'art romano-byzantin du Haut Quercy (XII°), ses coupoles et son chevet aux absidioles pentagonales.
A l'intérieur, à droite de la porte, le bas-relief du prophète, pièce majeure de la sculpture romane et le pilier le jouxtant et représentant, dans un tumulte d'animaux plus ou moins imaginaires et de couples enlacés, le sacrifice d'Isaac par son père Abraham.
Avant le pique-nique, promenade dans les rus, à la recherche (vaine) du goûtu vinaigre.
J-B de Verninac Saint-Maur, qui rapporta à Paris l'obélisque de Louxor. |
4 commentaires:
là tu marches dans les pas... http://alanmeurvor.canalblog.com/archives/2020/08/23/38492673.html
Karagar : difficile de faire l'impasse sur cette merveille !
Bon, cette église me semble un passage incontournable pour plein de raisons.
Cornus : incontournable, c'est le mot.
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